Vosges : une femme jugée pour des maltraitances sur ses 113 chats

Faits Divers

(PHOTO : ILLUSTRATION/ LORACTU.fr)

La femme est jugée par le tribunal correctionnel d’Epinal qui rendra son verdict le 17 mars pour «maltraitances sur animaux». Cette habitante de Remiremont (Vosges), il y a huit mois, a dû quitter son logement avec son compagnon. Ils ne payaient plus les loyers et ont été expulsés. Problème : le couple vivait avec 113 chats. Ces encombrants compagnons à quatre pattes qui vivaient entassés dans un petit logement son restés après le départ du couple fan de félins. La SPA avait trouvé un logement dans un état «déplorable» où de nombreux cadavres d’animaux jonchaient le sol, selon Vosges Matin.

- La moitié des chats sont morts -

La Société Protectrice des Animaux vosgienne avait été prévenue par la propriétaire du logement après l’avoir récupéré. En découvrant des dizaines de chats vivants mais aussi mort, la SPA a mis cinq jours à capturer les félins non vaccinés, castrés ou pucés. Sans compter les cadavres de chats mêlés au bazar général de l’appartement. Des chats avaient même été retrouvés écrasés sous une pile de livres. Pour se défendre, la locataire a rétorqué que tout allait bien avant qu’elle ne soit expulsée. Elle explique même qu’elle consacrait "750 € par mois" à l'entretien des animaux.

Outre les animaux déjà morts, de nombreux chats ont succombé à la SPA au contact d’autres congénères. Le conseil de la propriétaire des chats a réfuté les accusations de mauvais traitements et demandé la relaxe de sa cliente, soulignant une nouvelle fois que la jeune femme s’occupait bien de ses chats jusqu'à son expulsion. «Si vous ne vous occupez pas tous les jours de ces litières, c’est très vite la catastrophe, a argumenté l'avocate, avant d’ajouter qu’il n’y a aucune obligation de vacciner, pucer ou tatouer ses animaux.