D’après nos confrères du Parisien, de nouvelles recherches ADN permettent de relancer l’enquête sur la mort du petit Grégory, 4 ans, sauvagement tué dans les Vosges.

Vingt-huit ans après la mort du petit Gregory Villemin dans les Vosges, l’enquête n’a toujours pas déterminé l’identité du tueur. Fin septembre 2012, le parquet de Dijon avait annoncé l’autorisation de la réalisation de deux nouvelles recherches ADN sur les chaussures et des vêtements du petit garçon.Le Procureur Général de Dijon avait fait savoir que le parquet général autorisait les enquêteurs à procéder à deux nouvelles recherches ADN sur des effets personnels de l’enfant.

La prudence est de mise

L’enfant âgé de quatre ans, avait été retrouvé noyé avant d’être ligoté le 16 octobre 1984 dans la Vologne dans la commune de Docelles (Vosges). A la demande des parents, ces nouvelles expertises ADN pourraient soulever le mystère qui règne depuis la mort criminelle de leur enfant. La procédure technique est «longue» et «complexe» avait assuré le procureur général. Les dernières analyses orchestrées par la police scientifique en 2010 n’avaient pas permis d’avancer dans les investigations. Les parents de Grégory Villemin comptent désormais sur les progrès techniques et scientifiques pour faire la lumière sur cette affaire. 

Ce mardi 16 avril 2013, c’est le journal Le Parisien qui relance les espoirs autour de l’enquête. En effet, dix traces d’ADN auraient été retrouvées sur les cordelettes ayant servi à entraver le corps de Grégory avant de le jeter dans la Vologne. «L’expert en ADN a eu recours aux techniques les plus récentes : extractions chimiques d’ADN et microdissection au laser. Anorak, pantalon, bonnet, chaussettes, chaussures… tous les scellés du dossier judiciaire ont été repassés au crible» affirme le Parisien ce mardi. Désormais, les enquêteurs devraient comparer ces 10 ADN différents retrouvés sur ces cordelettes aux 300 prélèvements génétiques effectués durant cette gigantesque enquête. D’après une source judicaire citée par le quotidien, certaines traces d’ADN pourraient appartenir à des enquêteurs ou des magistrats qui ont manipulé durant l’affaire des pièces à conviction. Ce n’est donc pas sûr que le tueur du petit Grégory soit retrouvé. Les parents du garçonnet quant à eux gardent toujours espoir et espèrent que ces nouveaux éléments leur donneront la vérité.