Les deux centrales nucléaires belges en partie évacuées après les attentats de Bruxelles
La centrale nucléaire belge de Tihange, au bord de la Meuse, a été évacuée, a affirmé en début d'après-midi la chaîne de télévision belge VTM. Une information confirmée par l'opérateur du site. La seconde du pays a également fait l'objet d'une évacuation.
Le personnel "non essentiel" de la centrale nucléaire belge de Tihange a été évacué à la demande des autorités, a fait savoir ce mardi un porte-parole de l'opérateur français Engie.
Précisant des informations de la télévision belge, le porte-parole a ajouté que le personnel nécessaire au fonctionnement de la centrale n'avait pas été évacué et que Tihange continuait de produire de l'électricité. Une série d'explosions a frappé le métro et l'aéroport de Bruxelles mardi matin à une heure d'affluence, faisant entre 26 et 34 morts selon les bilans, et conduit à un renforcement des mesures de sécurité ailleurs en Europe.
La presse locale assure que les contrôles de police sont renforcés autour de la centrale nucléaire. Des contrôles sont réalisés à l'extérieur pour les personnes souhaitant y accéder.
"Les sites nucléaires de Belgique, qui étaient déjà en vigilance accrue, font l'objet de mesures complémentaires. On renforce la vigilance accrue déjà de mise depuis fin 2015", après les attentats de Paris, indique à l'AFP un porte-parole de l'Agence fédérale de Contrôle nucléaire (AFCN), Sébastien Berg.
La centrale nucléaire de Doel (nord du pays) est également concernée par ces mesures d'évacuation.
Plusieurs médias belges avaient évoqué des menaces pesant sur le nucléaire belge après les attentats du 13 novembre. La police avait saisi une bande vidéo de plusieurs heures sur laquelle on peut voir la porte d'entrée du domicile, situé en Flandre, d'une personne travaillant dans le secteur nucléaire belge. Selon le quotidien DH, la vidéo montre les allées et venues du directeur du programme de recherche et de développement nucléaire belge.
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