Attentat de Nice: le terroriste présumé, Mohamed Lahouaiej, était connu de la police
Après le choc qui a ébranlé la ville de Nice et le pays qui entamé dès samedi trois jours de deuil national, l’enquête a démarré après l’attentat survenu le 14 juillet et qui a fait 84 morts, selon un bilan provisoire. Le parquet antiterroriste de Paris s’est saisit des investigations.
Alors que la promenade des Anglais était censée être fermée aux véhicules, Mohamed Lahouaiej Bouhlel a réussi à y accéder en racontant devoir livrer des glaces avance la chaîne de télévision M6, alors que le président de PACA et ex-maire de Nice Christian Estrosi (Les Républicains) s’est interrogé comment l’homme a pu accéder à cet accès fermé à la circulation où se trouvaient environ 30 000 spectateurs venus admirer lme feu d’artifice de la fête nationale tiré peu après 22H en bord de mer.
Les papiers du chauffeur du camion, au nom de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, ont été retrouvés dans le véhicule. Une perquisition a eu lieu ce matin à son domicile supposé, dans un petit immeuble d'un quartier populaire de l'est de la ville. Né le 31 janvier 1985, à Msaken dans la banlieue de Sousse (Tunisie), Mohamed Lahouaiej-Bouhlel habitait à Nice.
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Une dizaine de voisins interrogés ont décrit le locataire de l'appartement comme étant "solitaire" et "silencieux". L'homme de 31 ans montait toujours dans son logement avec son vélo et garait aussi à proximité une petite camionnette de travail.
Il n'avait pas l'apparence d'une personne religieuse et était souvent en shorts, parfois muni de chaussures de sécurité, selon Sébastien, un habitant du petit immeuble de quatre étages. Sa voisine de palier, Alexia, indique lui avoir parlé une seule fois --lorsqu'il avait coupé le mauvais compteur électrique. A l'étage supérieur, une famille nombreuse soulignait que le jeune homme ne retournait jamais leurs salutations.
- Pas de fiche S mais connu et condamné pour violences -
Seule une habitante du rez-de-chaussée, Anan, a indiqué qu'elle se méfiait de ce voisin, un "bel homme qui fixait trop ses deux filles".
Selon BFMTV, l’homme était chauffeur de poids-lourd professionnel et venait d’avoir son permis depuis peu de temps. La chaîne avance également qu’il était marié et père de trois enfants. Connu des services de police, il n’était toutefois pas surveillé par les services de renseignement et n’avait pas de fiche S. Il est actuellement en instance de divorce avec sa femme qui a été placée en garde-à-vue pour les besoins de l’enquête.
L’homme était placé sous contrôle judiciaire pendant plusieurs mois avant de se voir condamné. Il était placé sous contrôle judiciaire depuis le 27 janvier pour violence après un accident de circulation. L’homme, avait attaqué un automobiliste avec une bâte en bois, après une altercation. Un contrôle judiciaire levé fin mars après sa condamnation, selon BFMTV qui précise que le suspect abattu par la police a loué ce camion de 3,5 tonnes lundi dernier à Saint-Laurent-du-Var, une commune située à une dizaine de kilomètres de Nice près de l’aéroport dans le département des Alpes-Maritimes.
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En milieu de journée, les forces de l'ordre barrent la rue du domicile du chauffeur présumé du camion et semblent fouiller avec notamment un chien, à une centaine de mètres de l'immeuble, un petit camion aux deux portes arrière grandes ouvertes. Une inscription incomplète "Votre dépot Open..." était visible sur l'une des portes du véhicule, ainsi que la mention de la commune de Saint-Laurent-du-Var. Une petite explosion a pu être entendue pendant ces opérations, constatent des journalistes de l'AFP. Un des voisins du chauffeur présumé avait évoqué auprès d'une journaliste de l'AFP le fait qu'il garait près du petit immeuble modeste de ce quartier populaire de l'est de Nice un petit camion, semblable à un véhicule de déménagement.
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