Un attentat peut être déjoué près de Notre-Dames-de-Paris, un fiché S arrêté
Un couple, dont un homme fiché S, a été arrêté après la découverte d’une voiture abandonnée près de Notre-Dames-de-Paris. Le véhicule contenait plusieurs bonbonnes de gaz pleines sans qu’il y ait de dispositif de déclenchement pour une explosion. Le parquet antiterroriste a été saisi.
Deux personnes étaient en garde à vue mercredi après la découverte ce week-end d'une voiture contenant plusieurs bouteilles de gaz sans dispositif de mise à feu, non loin de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, a-t-on appris de sources policière et proches de l'enquête confirmant une information du Figaro.
Les investigations se poursuivent dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet antiterroriste de Paris pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. La Section antiterroriste (SAT) de la Brigade criminelle et la DGSI (Direction générale de sécurité intérieure) ont été saisies dimanche après le témoignage d'un employé de bar qui avait remarqué la présence d'une bouteille de gaz sur la banquette arrière d'une voiture, feux de détresse allumés et sans plaques d'immatriculation, selon une source policière.
A l'intérieur, les enquêteurs n'ont toutefois retrouvé aucun système de mise à feu. La voiture était stationnée dans une petite rue du 5e arrondissement de Paris, non loin du quai de Montebello, en face de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, selon une source policière. Le propriétaire de la voiture et un membre de son entourage ont été identifiés et arrêtés mardi, selon cette source.
- Confusion sur le propriétaire de la voiture "piégée" -
Toutefois, d'après le "Journal du Dimanche", "la voiture n'était pas volée et appartenait au père d'une jeune fille connue des services de police pour radicalisation islamiste". Mais selon l'AFP, les deux personnes en garde à vue sont le propriétaire de la voiture et un membre de son entourage. Reuters affirme de son côté que "le propriétaire, qui est fiché 'S' pour radicalisation, a été identifié, interpellé et placé en garde à vue". L'homme du couple pourrait donc être le propriétaire de la voiture, et serait connu pour radicalisation, de même que sa compagne. Mais cela reste encore à éclaircir. Les deux gardes-à-vue peuvent durer jusqu’à 96 heures comme il est d’usage dans les dossiers anti-terroriste.
La France est confrontée à une menace terroriste élevée après une succession d'attentats jihadistes revendiqués par le groupe État islamique (EI) depuis un an et demi. Devant la Commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale, le 10 mai, le patron de la DGSI Patrick Calvar avait mentionné le risque d'"une nouvelle forme d'attaque" avec "le dépôt d'engins explosifs" dans des lieux rassemblant une foule importante.
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