Charlaine, originaire de Lunéville: " le plus difficile dans Koh-Lanta, c'est la nourriture !"

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PHOTO : Alain Issock/ ALP/ TF1

Comment en êtes-vous arrivée à participer à l’aventure Koh Lanta en Malaisie ?

Tout simplement en m’inscrivant sur Internet ! Il suffit de déposer sa candidature avec quelques photos ainsi qu’une lettre de motivation. Tout va très vite en réalité. La production m’a rappelé, j’ai passé des tests médicaux, je suis montée dans l’avion et c’est parti direction la Malaisie ! [Rires]

Est-ce que vous regardiez l’émission avant de vous inscrire ?

En toute honnêteté, c’est l’une des seules émissions de téléréalité que je regarde, même si j’avoue ne pas être une "grande fan" à proprement parler. Disons que je ne mets pas une alarme sur mon téléphone tous les vendredis soirs m’indiquant qu’il ne faut surtout pas manquer Koh-Lanta ! [Rires] Mais oui, ça m’arrivait de regarder quand je tombais dessus. En revanche, ma maman est quant à elle une fervente admiratrice de l’émission !

"Nous possédons tous des caractères différents"

Qu’est-ce que vous appréhendiez le plus avant votre arrivée sur l’île ?

Je redoutais avant tout le contact avec les autres car je ne savais pas avec qui j’allais me retrouver. Nous avons tous des caractères différents les uns des autres. Par conséquent, la peur de ne pas réussir à s’intégrer est forcément présente.

Qu’est-ce qui selon vous a été le plus éprouvant durant le tournage ?

La nourriture ! [Rires] Sur le plan physique, je n’ai pas rencontré de grands problèmes. En effet, les épreuves ne m’effrayaient pas. Mais le régime alimentaire imposé par la nature de l’émission est assez difficile à vivre au quotidien.

Selon vous, quelles sont les valeurs les plus importantes que l’émission vous a apportées ?

Je pense sincèrement que Koh-Lanta m’a permis de développer mon sens de la vie en communauté. Le partage et la communication constituent l’essence même de l’émission. Evidemment, l’esprit de compétition est omniprésent aussi. Mais il ne faut pas oublier que c’est un jeu, qu’il faut le vivre et s’amuser avant tout.

Comment gérer l’engouement médiatique que suscite la téléréalité ?

A vrai dire, je ne le prends pas à la légère. Néanmoins, je réalise avec plaisir les interviews que l’on m’accorde. Au fond, je suis contente de voir que l’on s’intéresse à mon parcours, à ma personnalité. Je suis consciente que cette médiatisation est éphémère mais je vis chaque instant et profite de cette situation au maximum, c’est le principal.

"Ce sont les choses simples de la vie qui font énormément plaisir"

Avez-vous déjà été approchée par d’autres productions depuis votre retour en France ?

Non, pas encore ! Seule une radio locale basée à Nancy m’a proposé d’animer une émission sportive pour le moment.

Le retour à la «vie normale» a-t-il été plutôt facile ou au contraire éprouvant ?

De toute évidence, j’étais très heureuse de retrouver l’environnement qui m’est cher. La famille, le petit copain, les études… Les petits plats cuisinés par ma maman ! [Rires] Ce sont les choses simples de la vie qui font énormément plaisir.

Vous êtes étudiante en STAPS à Nancy… Comment s’est passée votre réintégration au sein du cursus scolaire ?

Super ! J’ai eu beaucoup de chance car mes professeurs ont été très compréhensifs à mon égard. Ils m’ont aidé et m’ont accompagné afin que je réintègre le cursus efficacement malgré ma longue période d’absence. En réalité, ils étaient très ouverts et m’ont réservé un accueil chaleureux.