Metz: un homme blessé par balles dans un quartier en plein jour
Un homme a été grièvement blessé par balles dans un quartier de Metz en plein jour samedi. La victime a reçu au moins trois balles lors d’une agression qui ressemble à un règlement de comptes dans une affaire de stupéfiants. Une enquête est ouverte pour retrouver le tireur.
Le quartier de Vallières à Metz est sous le choc. Samedi, en pleine après-midi, un homme de 32 ans a été pris pour cible par un homme armé qui a ensuite pris la fuite à bord d’une voiture de type berline. Dans la rue des Pins, le trentenaire a été touché à trois reprises par balles alors qu’il se trouvait devant une barre d’immeuble résidentiel en plein milieu d’après-midi. La victime a été touchée par trois balles, l’une au mollet, l’autre au pied et une dernière a atteint l’une des mains.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime a été grièvement blessée mais son pronostic vital n’est pas engagé. Hospitalisé aux urgences de Mercy à Metz, le jeune homme qui vit dans le quartier populaire de Borny n’a pas encore été entendu par les enquêteurs de la police judiciaire saisie de l’enquête. Des témoins qui affirment avoir vu un homme encagoulé prendre la fuite à bord d’une berline vont être entendus par les policiers.
- Le phénomène de 'jambisation' prend de l’ampleur -
Le tireur aurait fait usage d’un petit calibre. La police doit désormais déterminer le mobile de cette agression par arme à feu qui pourrait être liée à une affaire de stupéfiants. D’autres fusillades à Metz et dans son agglomération avaient déjà fait des victimes notamment aux membres inférieurs (jambes, pieds, genoux…) sans que des plaintes ne soient déposées par des victimes.
La police est de plus en plus confrontée à ces modes opératoires de +jambisation+ consistant à tirer sans tuer dans les membres inférieurs lors de règlement de comptes. Dans les affaires de stupéfiants pour intimider ou faire pression sur les «concurrents» ou «mauvais payeurs», les dealers préfèrent désormais grièvement blesser leurs cibles que de les tuer. Des cas qui se multiplient en Seine-Saint-Denis et dans la région de Marseille mais qui n’épargnent plus les quartiers sensibles de province.
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