A Metz, une boulangère contrainte de vendre du pain dans la rue lors du sommet Hollande-Merkel
Une commerçante de Metz (Moselle) a dû vendre du pain dans la rue devant sa boulangerie à cause d’un dispositif de sécurité qui dissuadait les clients de se rendre dans son commerce. Jeudi, le centre-ville qui accueillait le sommet franco-allemand était sous très haute surveillance.
La boulangerie Gillet à l’angle de la Rue Serpenoise et de la Place de la République n’a pas vraiment apprécié le dispositif de sécurité drastique mis en place jeudi pour l’organisation du sommet franco-allemand Hollande-Merkel. Déjà tôt le matin jusqu’à 18H hier, le quartier République-Arsenal avait été placé sous très haute surveillance. Barrières, CRS, barrages filtrants et contrôles des sacs et des identités : les rues commerçantes du centre et les terrasses étaient désertes jeudi.
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Juste avant cette boulangerie, bien connue des messins, un, dispositif de barrières empêchait les piétons de circuler librement. Le contrôle des sacs et parfois des identités était obligatoire pour se rendre aux commerces qui donnaient sur la Place de la République qui elle était complètement fermée. Le barrage empêchait les clients d’accéder à la boulangerie qui étaient invités à contourner la rue Serpenoise, en Bonne Ruelle, la rue des Clercs et la rue Winston Churchill.
Chantal Gillet qui gère avec sa fille ce commerce à dû vendre des baguettes de pain et des viennoiseries dans la rue à des clients à travers les barrières de sécurité dressées par la police. Comme de nombreux commerçants, elle a malheureusement constaté une forte baisse de la fréquentation ce jeudi.
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