Metz: le coiffeur Claude Tarantino condamné à de la prison ferme pour agressions sexuelles

Metz - 06/05/2016 08h36 - mis à jour le 06/05/2016 09h09
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Metz: le coiffeur Claude Tarantino condamné à de la prison ferme pour agressions sexuelles
Société
Le coiffeur Claude Tarrantino est jugé fin mars pour "agressions sexuelles aggravées" au Tribunal correctionnel de Metz (Moselle). (PHOTO: DR)

Le coiffeur «star» Claude Tarantino a été condamné mercredi à de la prison ferme pour des agressions sexuelles sur des collaboratrices. Grâce à un aménagement de peine, il n’ira pas en prison. Le tribunal a reconnu des agressions, le coiffeur continue de défendre son côté «tactile».

Il a réussi en ouvrant une dizaine de salons de coiffure dans l’Est de la France notamment à Metz, Nancy ou encore dans la vallée de l’Orne en Moselle. De plus, Claude Tarantino est aussi ambassadeur de la grande marque de cosmétique L’Oréal. A cette réussite, une ombre au tableau. Le coiffeur natif de la région est accusé par une dizaine de collaboratrices d’agressions sexuelles. Devant le tribunal correctionnel de Metz mercredi, il a été condamné à trente mois de prison dont douze avec sursis, concernant trois jeunes femmes qui ont travaillé pour lui. 

Un autre cas n’a pas été considéré comme une agression sexuelle par la justice et un second est prescrit selon le tribunal correctionnel. Les dix huit mois de prison ferme seront aménageables permettant au coiffeur d’échapper à la détention. Par ailleurs, son avocat a assuré en marge de l’audience de mercredi que son client comptait faire probablement appel afin de réexpliquer sa position. Il maintient que les agressions sexuelles n’en sont pas. Affirmant être «tactile» et «proche» de ses collaboratrices, il s’était dit étranger à toute proposition sexuelles à ses employées et «heureux en ménage».

- Le coiffeur devrait faire appel -

Une dizaine de collaboratrices avaient déposé plainte contre Claude Tarantino pour des avances, des remarques sexistes et des attouchements. Une première plainte déposée en 2008 à la gendarmerie de Maizières-lès-Metz permet d’ouvrir une enquête et la dénonciation par d’autres apprenties coiffeuses d’autres faits présumés. Cette première apprentie affirme devant les gendarmes que son patron lui a touché les seins puis une seconde audition révèle une pénétration digitale. 

Le parquet avait requis 3 ans de prison dont une peine avec sursis à déterminer par le tribunal contre le coiffeur. 

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