21/02/2013 |
Hier devant la Chambre Commerciale du Tribunal de Metz, surprise générale quand deux projets de « sauvetage du parc » se sont présentés. Face à un gigantesque passif, les frères Le Douarin ne peuvent plus piloter Walygator seul.
Première option, un nouvel associé pour les frères Le Douarin. A ses côtés dans les couloirs de la Chambre Commerciale hier, un entrepreneur, âgé d’une quarantaine d’années. L’homme est originaire de Metz et a déjà des activités dans la construction. Il a notamment des affaires en Lorraine mais aussi au Luxembourg. Il s’agit de Philippe Felt. L’homme né en 1968 est gérant d’une société d’immobilier basée à Homécourt en Meurthe-et-Moselle. Il est aussi associé gérant d’une seconde société d’immobilier, à Saint-Julien-lès-Metz cette fois.
Il ne s’agit pas d’un proche des frères Le Douarin selon lui. D’après nos informations, confirmées par son avocat, il a proposé un projet de continuation de l’activité en y intégrant les frères Le Douarin. Selon nos informations, il souhaite prendre 51% des parts. Il sera donc majoritaire et aura le dernier mot. Toutefois, selon Me Casciola, il faut rester prudent car les modalités ne sont pas encore connues. L’investisseur a toutefois assuré à LOR’Actu.fr que « tous les garanties sont réunies pour que le projet aboutisse ». Il propose d’y injecter de l’argent qui est déjà bloqué chez un notaire selon lui. Il n’a pas souhaité communiquer la fourchette qui « va dépendre » de l’avancée du dossier. Concrètement, il a proposé au Tribunal de payer sur 10 ans le passif du parc et de conserver l’ensemble des salariés. Ce projet de continuation n’engloberait que des fonds privés. Les collectivités n’auraient pas été sollicitées nous a glissé M. Le Douarin. Un passif qui est quant à lui estimé à près de 10 millions d’euros. Une dette gigantesque accumulée en trois ans liée notamment à des écarts de gestion et des investissements risqués. L’homme assure avoir les reins assez solides pour gérer le parc.
Seconde option, le rachat du parc par quatre associés. Une offre de reprise a également été déposée. Cette fois, les frères Le Douarin ne sont pas invités à la fête. « Je ne connais pas les intentions de ce repreneur, peut être de démanteler le parc… » lâche Didier Le Douarin. Selon nos informations, le projet de reprise est en fait composé de quatre personnes. Ils proposent de racheter le parcv pour une somme comprise entre 150 000 et 180 000 euros selon Le Républicain Lorrain qui s’avance sans citer de source. Il y a notamment Franck Deglin, ancien prestataire chargé des points de restauration qui a collaboré avec les frères Le Douarin par le passé. Mais le divorce a été consommé il y a quelques années entre les deux entrepreneurs. Parmi ce projet, une autre personne ne plaît visiblement pas aux gestionnaires actuels. Il s’agit de Jacqueline Lejeune qui nous affirme être « spécialisée » dans la gestion. L’autre associé du projet de reprise est un atout maître. L’homme a géré le parc Bagatelle avant de le revendre au groupe de loisirs « Looping ». Enfin, la quatrième personne est un assureur connu à Metz, « Nous sommes quatre experts dans des domaines précis utiles à la gestion d’un parc d’attractions » a appuyé Mme Lejeune. Quelle motivation pour le parc ? « La Lorraine a besoin d’un beau parc, bien équipé et géré ». Petite pic aux gérants actuels. « C’est à la justice de trancher » nous a-t-elle fait savoir « mais vous savez ce qu’il y a savoir » a-t-elle glissé avec le sourire.
Les quatre associés ont un parcours atypique
Franck Deglinest un ancien collaborateur du parc Walygator. Il s’occupait des points de restauration via sa société toujours officiellement domiciliée à Maizières-lès-Metz dans les locaux du parc. « Toque et Show », une SARL qui avait en charge l’exploitation d’une dizaine de restaurants au sein du parc. Toutefois, les frères Le Douarin et Franck Deglin ne travaillent plus ensemble pour des raisons personnelles selon nos informations. Dans le projet de reprise, il souhaite mettre en avant son expertise dans la restauration.
Eric Lucas est assureur. L’homme est cofondateur et co-directeur du cabinet Generali Lucas-Becker à Metz depuis 1998. Il est né à Paris et a réussi à faire une carrière très remarquée en Lorraine. Il est parvenu à instaurer Generali Lucas-Becker comme première agence du groupe Generali en Lorraine avec ses quatre agences et son équipe de quinze personnes qui gère plus de 6 000 clients. L’homme est également un homme d’affaires puisqu’il a collaboré au Moselle Open et a fondé le club « Open Business » qui permet au tournoi de tennis de rassembler de prestigieux sponsors.
Christophe de Moffarts est quant à lui un spécialiste des parcs d’attractions. Christophe de Moffarts, a occupé le poste de directeur de Bagatelle depuis quatre ans, après avoir été à la tête de parcs d'attractions comme Astérix ou Walibi. Mais il est revenu entre temps dans ce parc du nord de la France qui est détenu par le groupe « Lopping » et racheté à La Compagnie des Alpes (Astérix, Walibi, Grévin, stations de ski…). Il a également été DRH à Walibi en Belgique et directeur de Walibi en Aquitaine.
Réctificatif : Nous avons cité M. de Moffarts dans notre article publié jeudi 21 février. Il s'avère que l'ex-directeur d'Exploitation de Bagatelle n'est pas lié à l'offre de rachat du parc d'attractions. Il s'agit en fait du fils du fondateur de ce même parc de loisirs qui propose de s'associer pour "sauver" Walygator. Plus d'infos par ici
Jacqueline Lejeune quant à elle s’est dite dans ce projet de rachat du parc « spécialiste » de la gestion. Toutefois, son passé comporte une grosse zone d’ombre. L’entrepreneuse reprend les rênes de l’entreprise de son fils décédé. Cette firme basée à Nancy est spécialisée dans l’informatique. C’est notamment elle qui commercialisera le premier modem-fax, modem sans fil et le premier modem-téléphone fixe. Mais l’entreprise a connu quelques déboires avec la justice. Sa P-DG, Mme Lejeune a été mise en examen par le parquet de Nancy et écrouée en juin 2011 pour«faux et usages de faux» et «abus de biens sociaux». Ainsi, la mise en examen de l’époque concernait des facturations de neuf millions d’euros réalisée par sa société Française à sa filiale luxembourgeoise.
encore une fois ce n'est pas lui qui va le gerer il continuera a etre géré par des gerants de fait en l'occurence les fréres le douarin qui ont deja laissé un drapeau de 10milions d'euros.
Ensuite il declare vouloir rembourser le passif sur 10ans,meme si les creanciers acceptent
50% sans interet cela fait quand meme 500000euros par an a décaisser pour une affaire qui n'a jamais dégagé de bénéfice!!!
Concernant la deuxieme offre de reprise ce qui risque de la faire capoter c'est la quatrieme personne qui soit disant sait gerer.
il est encore temps de l'ecarter de ce projet car a mon avis la chambre commerciale qui doit dailleurs etre trés embetée avec ce dossier ne sachant plus par qu'el bout le prendre ne pourra pas accepter la deuxieme offre et pour cause.
Ce n'est dailleurs pas de gaité de coeur si elle n'ecarte pas les freres le douarin mais tout simplement par manque de repreneur serieux.