Le maire de Moselle accusé d'avoir tiré sur "des passants" va finalement être jugé en août pour "violence avec arme". Il assure qu'il a voulu se défendre contre des jeunes hommes ivres trop excités dans la rue de son petit village, dans la nuit du 13 au 14 juillet dernier. 

Le maire a finalement avoué avoir tiré volontairement en direction des individus qui allumaient des pétards dans la rue, en face de sa maison. Selon l’AFP qui cite le Procureur de la République de Metz, le maire du village sera jugé le 20 août pour «violence avec arme». L’élu devrait toutefois être libéré après sa garde-à-vue selon nos informations. Le Parquet de Metz était injoignable en fin d’après-midi ce lundi pour commenter l’affaire.

D’après Europe 1, «des traces des coups et de sang ont d'ailleurs été retrouvées sur les volets et la porte d'entrée par les enquêteurs de la gendarmerie». Selon eux, si les trois individus, dont deux hommes qui sont frères ont été la cible d’un tir de fusil de chasse, le maire aurait été victime de plusieurs provocations. Les trois jeunes, probablement ivres s’en seraient pris à la maison et à la voiture personnelle du maire stationnée dans la rue.

Le maire qui sera jugé en août accuse les jeunes d’avoir débuté les hostilités. Il a d’ailleurs porté plainte. Pour le moment à ce stade de l’enquête les jeunes gens visés par le tir de fusil ne devraient pas être inquiétés. Le jeune homme victime du tir d’arme à feu est d’ailleurs considéré comme la victime de l’affaire. Il s’est vu remettre un ITT (Interruption Totale de Travail) de huit jours pour des blessures «aux membres inférieurs».