Départementales: à Metz, Bernard Cazeneuve assure que le FN "n'aime pas la République"

Metz - 16/03/2015 20h37 - mis à jour le 17/03/2015 18h05
LORACTU.fr La Rédaction
Départementales: à Metz, Bernard Cazeneuve assure que le FN "n'aime pas la République"
Politique
Metz (Moselle) - Lundi, 16 mars 2015. A une semaine des élections départementales, le ministre de l'Intérieur est venu soutenir son "ami" Dominique Gros, maire (PS) et candidat. PHOTO : ARNAUD SCHERER/ LORACTU.fr

Lors d’un meeting à Metz, le ministre de l’Intérieur a ciblé le Front national à moins d’une semaine des élections départementales. Le maire de la ville qui se présente est directement menacé par le parti de Marine Le Pen. 

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a estimé lundi que le Front national n'aimait "pas la République", lors d'une réunion publique à Metz (Moselle) de soutien aux candidats PS pour les élections départementales.

"Nous avons en face de nous des adversaires qui n'aiment pas la République, qui n'ont pas le désir que les valeurs de concorde, de rassemblement, l'emportent", a affirmé le ministre, en accusant le FN de "semer les ferments de la division, de la haine".

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M. Cazeneuve s'en est notamment pris à la présidente de la formation d'extrême droite, "favorable à ce qu'on sorte" du système d'information Schengen, ce qui conduirait selon le ministre la France à devenir "aveugle et sourde, incapable d'agir avec efficacité contre le terrorisme".

"Ne pas se laisser berner" par le FN

"Je souhaite qu'en Europe, on puisse se protéger du risque terroriste en identifiant tous ceux qui sont ailleurs, à l'étranger, et qui reviennent, et j'ai besoin pour ça de Schengen", a-t-il poursuivi, en dénonçant "le FN qui ne veut pas des moyens dont nous disposons".

Le ministre de l'Intérieur a aussi fustigé l'opposition de Mme Le Pen à la loi votée en novembre qui permet le blocage de sites internet faisant l'apologie du terrorisme, et dont la première application a eu lieu lundi.

"Vous ne pouvez pas vous laisser berner par des discours qui sont le contraire de la République, de notre histoire, de notre amour de la France", a exhorté Bernard Cazeneuve devant environ 200 militants socialistes, réunis dans une salle d'un centre social d'un quartier populaire de Metz.

"Nous savons que par indifférence, par lâcheté, par accoutumance, si on laisse l'extrême droite faire son chemin, alors à la fin, elle peut arriver au pouvoir. Et lorsqu'elle arrive aux responsabilités, il est trop tard", a-t-il encore mis en garde.

(Avec AFP)

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1 Commentaire

citoyen
citoyen M. - il y a 1 an
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Tout ça aux frais du contribuable ! En quoi doit-on financer les pseudo-visites du ministre de l'intérieur déguisées en campagne de soutien au maire de Metz et aux autres candidats du PS ? Sa visite est déjà un scandale. Monsieur Cazeneuve n'a aucun respect pour les contribuables, ni aucun respect pour la France, tout au moins dans ses origines, lui qui disait qu' "évoquer les racines chrétiennes de la France, c’est « faire une relecture historique frelatée » qui a « rendu la France peu à peu nauséeuse »". Monsieur Cazeneuve n'est pas l'ami de la France, même s'il se cache derrière des valeurs républicaines qui sont les siennes et celles de son parti. Messieurs du PS, vous faites encore fausse route. Répondre
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