En Moselle, une mère accusée d’avoir livré sa fillette de 5 ans à un pédophile
Un procès devant les Assises de la Moselle va bientôt s’ouvrir. Une mère de famille est accusée d’avoir livré sa fillette de 5 ans à un pédophile rencontré sur internet. L’enfant a été violé et battu durant des heures dans l’appartement du prédateur sexuel.
Le procès de l’horreur va bientôt s’ouvrir devant les Assises de la Moselle. Une mère de famille est accusée d’avoir livré sa propre fille âgée de 5 ans au moment des faits, en 2012, à un prédateur sexuel pédophile qu’elle avait rencontré sur internet. Cet ouvrier, âgé de 37 ans qui habite Talange (Moselle) voulait appliquer ses fantasmes pédophiles sur la fillette de cette femme – mère célibataire – qu’il avait rencontré sur internet. Le comble de l’horreur : par «amour», la jeune femme de 33 ans a accepté de «livrer» son enfant pendant une journée complète.
La fillette avait dû être opérée d’urgence le lendemain de son viol et de ses tortures, et ses blessures avaient interpellé le corps médical. Placée en garde à vue, la mère avait fini par avouer et avait été placée en détention provisoire. En revanche le pédophile présumé, également interpellé peu après les faits et incarcéré à la maison d’arrêt de Metz, nie toujours les faits. Il assure en effet qu’il a été manipulé et piégé par la maman. Une défense qui devra être appréciée par les jurés de la Cour d’Assises de Moselle.
Du sperme retrouvé dans la couche de l’enfant
A la suite d’une erreur de procédure judiciaire liée à un problème de fax, la mère de famille détenue à Epinal (Vosges), soupçonnée d’avoir livré sa fille à un pédophile, avait été remise en liberté jeudi. Son avocat avait obtenu la nullité de l’ordonnance de prolongation de sa détention provisoire parce qu’il n’avait pas été convoqué à un débat contradictoire devant un juge des libertés et de la détention à Metz: le fax de sa convocation étant arrivé à un numéro erroné. Par contre, le pédophile présumé reste incarcéré à la maison d’arrêt de Metz, son avocat assurant d’ailleurs que son client est harcelé. «On n’aime pas les +pédophiles+ en prison» assure une source syndicale de la prison de Metz, même s’il continue à nier les faits et reste présumé innocent.
La petite fille y a vécu un enfer. D’abord, avant d’être livrée au pédophile présumé, l’enfant a subi des attouchements sexuels de sa propre mère devant une webcam. Rapidement, l’ouvrier mosellan a demandé à voir la fillette. Dans son appartement, avec la complicité de la maman, l’enfant y a subi des viols – avec pénétration -, des attouchements sexuels mais également des violences. Selon les conclusions de l’enquête et les examens médicaux, l’homme aurait arrêté les viols au vue d’importantes quantités de sang. Grièvement blessée, la fillette a dû être prise en charge par une importante équipe médicale. L’enquête montrera également que des traces de sperme ont été retrouvés dans la couche de la fillette.
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