Le ravisseur de la petite Bérényss jugé en mars pour agressions sexuelles
L’homme condamné à cinq ans de prison ferme, la peine maximale, pour avoir enlevé une fillette dans un village de Meurthe-et-Moselle en avril 2015 est aussi soupçonné d’agressions sexuelles sur d’autres enfants.
L’agriculteur qui a écopé ce mardi de la peine maximale pour l’enlèvement de Bérényss, alors âgée de 7 ans en avril 2015, va de nouveau être jugé pour d’autres affaires. Cette fois il s’agit d’agressions sexuelles présumées. Dans l’affaire Bérényss, il avait été confondu par son ADN retrouvé sur des vêtements de la fillette. Son profil génétique figurait dans le fichier des enquêteurs depuis quelques semaines seulement: il avait été contraint à un prélèvement ADN dans le cadre d'une autre plainte pour agressions sexuelles déposée par trois proches, dont deux de ses nièces.
Le ravisseur sera jugé dans cette nouvelle affaire le 18 mars prochain par le tribunal correctionnel de Verdun (Meuse). L’homme qui vivait seul dans une ferme de Montzéville (Meuse), à 75 km de Sancy où il avait enlevé la fillette. Originaire du département, l’homme était déjà connu de la justice. Le procès de ce mardi après-midi a rappelé qu’il avait déjà 5 mentions à son casier judiciaire notamment pour des violences et la détention d’arme à feu.
En attendant ce nouveau procès, il a été placé en détention pour les cinq prochaines années. Une détention qui pourrait s’alourdir si la justice confirme les soupçons d’agressions sexuelles sur les fillettes de son entourage.
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