Meuse: un deuxième homme interpellé après l’arrestation d’un Lorrain en Ukraine
La PJ de Nancy a interpellé un second suspect ce lundi en Meuse quelques jours après l’interpellation d’un Lorrain en Ukraine, accusé par le pays de préparer des attentats contre l’Euro de football organisé en France. La France de son côté penche pour une affaire liée au trafic d’armes.
Un deuxième lorrain était bien recherché dans cette affaire encore floue. La Police Judiciaire en charge des investigations en France a interpellé ce lundi 13 juin un homme âgé de 40 ans à Stainville, un petit village de la Meuse annonce Le Parisien sur son site internet. Cette arrestation intervient plusieurs jours après l’arrestation d’un homme originaire du département en Ukraine, suspecté par le pays de projeter 15 attentats pendant l’Euro de football qui s’est ouvert vendredi en France. Le 21 mai, l’Ukraine a interpellé Grégoire M., un agriculteur âgé de 25 ans.
La petite commune où s'est déroulée l'arrestation ce lundi matin est voisine de Naant-le-Petit, d'où est originaire Grégoire M arrêté en mai dernier en Ukraine où il se trouve toujours à la mi-juin.
Les enquêteurs, la PJ de Nancy ainsi que l’Office central de lutte contre la criminalité organisée (Oclco) ont été mis sur la piste de ce second suspect, Eric G., 40 ans, agriculteur de profession, après avoir étudié l’entourage de Grégoire M. «Ce second suspect avait été contrôlé, en compagnie de ce jeune Français interpellé en Ukraine, au mois de juillet 2014, alors qu’ils se trouvaient ensemble à la frontière ukraino-polonaise» assure une source proche de l’enquête citée par le quotidien national.
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- Deux suspects proches de l'extrême droite -
Les deux hommes sont proches de l’extrême droite et notamment d’un mouvement ultraconservateur et catholique Le Renouveau Français. Grégoire M. et Eric G. auraient pu se trouver ensemble en Ukraine au moment où le jeune homme arrêté en mai dans le pays a négocié l’achat de son arsenal de guerre. Les forces d’intervention ukrainiennes avaient trouvé plus de 5 000 munitions, deux lance-roquettes antichars, 125 kg de TNT et 100 détonateurs.
La France est toujours restée prudente en assurant que le profil du premier interpellé s’approchait davantage d’un suspect lié à un trafic d’armes tandis que l’Ukraine a avancé avec certitude avoir mis fin à une série d’attentats visant des lieux de culte et des services publics en France pendant l’Euro de football qui se tient en juin et en juillet.
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