A la frontière franco-allemande, 1 000 réfugiés hébergés dans l’ex-aéroport

Société

PHOTO : dpa/Ralf Hirschberger

Alors qu’en Lorraine les villages sont dépassés par la fronde des habitants censés accueillir des migrants de Calais, que la ville frontalière belge d’Arlon doit en héberger plus de 1 000, le site frontalier allemand de Zweibrücken est face au même dilemme. Depuis un mois, des centaines de réfugiés qui sont arrivés de Syrie ou d’Irak en Allemagne sont hébergés dans un ancien hôtel aménagé en dortoir géant en marge d’un ancien aéroport aujourd’hui à l’arrêt. Seulement, selon les associations présentes sur le site, il n’y a pas que des réfugiés de guerre mais aussi des migrants en provenance d’Europe de l’Est ou encore d’Afghanistan. Certains fuient la misère et le manque de perspectives dans leurs pays.

Face à l’ampleur de la crise, les conditions de vie sont jugées très difficiles. Se mêlent des hommes, des enfants et des femmes gérées par environ 150 bénévoles de la Croix Rouge allemande mais aussi des personnes engagées dans des associations françaises. Le maire de la commune qui doit faire face à un «petit Calais» s’est engagé à améliorer les conditions d’accueil alors qu’il sait que les flux vont se poursuivre. Selon Bruxelles, 3 millions de migrants devraient arriver en Europe d’ici 2017.