Contrôles aux frontières : 200 policiers et douaniers mobilisés en Lorraine

Thionville - 13/11/2015 13h22 - mis à jour le 13/11/2015 13h39
LORACTU.fr La Rédaction
Contrôles aux frontières : 200 policiers et douaniers mobilisés en Lorraine
Société
PHOTO : @tanguydl/ TWITTER

Les frontières Françaises sont désormais contrôlées dès ce vendredi jusqu’au 13 décembre. En Lorraine qui partage ses frontières avec la Belgique, le Luxembourg et l’Allemagne, 200 policiers et douaniers sont mobilisés.

Le contrôle aux frontières est actif depuis ce vendredi pendant un mois jusqu’au 13 décembre. En Lorraine, 200 agents des douanes et de la police aux frontières sont mobilisés, a-t-on appris de la direction des douanes régionales. Chaque jour, 86 000 frontaliers seront potentiellement soumis à un contrôle d’identité et à une fouille de leur véhicule. Les contrôles concernent aussi bien les automobilistes que les usagers des trains TGV, TER) et des bus qui traversent les frontières franco-belge, luxembourgeoise et allemande. Au total, 100 000 personnes traversent les frontières de ces trois pays quotidiennement pour travailler.

Toute personne franchissant une frontière entre la France et les autres Etats membres de l’espace «Schengen» pendant cette période «pourra, quel que soit son moyen de transport, faire l’objet d’un contrôle par les services de l’Etat chargés du contrôle aux frontières (police aux frontières et douane)» précisent les services préfectoraux à la veille de l’entrée en vigueur de ces contrôles aléatoires puis renforcés. A compter du 13 novembre 2015, l’entrée en France métropolitaine par tout moyen de transport sera subordonnée à la présentation de pièces justificatives.

La carte d’identité obligatoire, fouille possible des véhicules et bagages

 

Pour les ressortissants d’un Etat membre de l’espace « Schengen » (France, Espagne, Italie, Portugal, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne, Autriche, Hongrie, Pologne, République Tchèque, Suisse, Islande, Norvège, Suède, Finlande, Liechtenstein ; Malte ; Estonie, Lituanie, Lettonie, Danemark, Grèce, Slovénie, Slovaquie) : un passeport ou une carte d’identité en cours de validité, y compris pour les ressortissants français, qui sont invités à pouvoir présenter ce document à chaque passage de frontière.

Pour les ressortissants d’un pays n’appartenant pas à l’espace « Schengen » : un passeport, un visa pour les nationalités concernées, un justificatif d’hébergement, la preuve de ressources financières suffisantes, le billet retour, une attestation d’assurance maladie et un document émanant de la Convention des Nations Unies sur le changement climatique qui confirme la participation à la COP21 pour ceux dont la durée de séjour serait limitée à celle de cet évènement.

30 000 policiers mobilisés aux frontières

Trente mille policiers seront mobilisés pour l'opération de contrôle aux frontières mise en place pour un mois à partir de vendredi a précisé jeudi le ministre de l’Intérieur. Quelque 26.000 d'entre eux sont essentiellement "issus de la direction centrale de la sécurité publique", a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, interrogé par le sénateur Les Républicains André Reichardt, lors des questions aux gouvernement. 4.000 seront "des acteurs de la direction centrale de la police aux frontières" (PAF), a précisé le ministère de l'Intérieur.

Ces fonctionnaires auront pour mission de "procéder entre le 13 et le 19 novembre à des contrôles mobiles et aléatoires qui ne perturberont en rien la possibilité de mouvement de ceux qui sont transfrontaliers", a souligné Bernard Cazeneuve au Sénat. "Nous allons renforcer ces contrôles dix jours avant les manifestations des 29 novembre et 12 décembre et, quatre jours avant ces manifestations, les contrôles seront plus systématiques", a-t-il dit.

"Nous n'allons pas fermer les frontières contrairement à ce que certains ont prétendu, instrumentalisant cette décision de raison pour faire de la propagande électorale de mauvaise qualité", a ajouté le ministre. "Nous allons mettre en place des contrôles aux frontières pendant un mois, comme le prévoient les articles 23 à 25 du code frontières Schengen, de manière à prévenir l'intrusion sur le territoire national d'individus qui pourraient représenter un risque"

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