Lorraine: 6 mises en examen après le démantèlement d'un trafic de voitures

Faits Divers

La police à un point de contrôle de la frontière franco-belge dans le nord de la France. (PHOTO: MINISTERE DE L'INTERIEUR)

Les six personnes ont été mises en examen jeudi et vendredi pour escroquerie en bande organisée, recel, association de malfaiteurs, faux et usages de faux, a précisé Franck Dannerolle, le patron de la police judiciaire de Metz, qui a mené l'enquête avec le parquet de Sarreguemines. Trois des mis en examen ont été écroués, les autres placés sous contrôle judiciaire.

Mis sur la piste à l'automne par l'arrestation d'un des protagonistes pour un trafic de stupéfiants, les policiers ont passé des mois de surveillance "physique et téléphonique" avant de parvenir à arrêter la tête du réseau, un Italien installé en France, et en Allemagne depuis le printemps.

Au total, 21 véhicules volés en Italie puis apportés en France où ils étaient munis de fausses cartes grises et certificats d'assurances ont été identifiés par les enquêteurs. Il s'agissait dans la plupart des cas de Fiat 500 ou de Range Rover Evoque - qui s'écoulent, selon leur kilométrage, entre 10.000 et 30.000 euros.

L'interpellation de la tête du réseau a eu lieu mardi soir, a ajouté M. Dannerolle, par la toute nouvelle Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Metz - dont c'était la première intervention, a-t-il précisé.

Les véhicules étaient revendus à des particuliers soit directement sur des sites internet de vente entre particuliers, soit par des complices qui touchaient une commission. L'argent de la revente était déposé sur un compte ouvert avec une fausse identité, puis immédiatement retiré en liquide, ont découvert les enquêteurs du Groupe d'intervention régional (GIR).

(Avec AFP)