Enlèvement de Berenyss : son ravisseur toujours traqué, le périmètre de recherche élargi
Le ravisseur présumé de la fillette de 7 ans et demi enlevé en Meurthe-et-Moselle reste toujours introuvable. L’homme suspecté de l’enlèvement est toujours activement recherché dans une zone désormais étendue par les enquêteurs.
Le périmètre de recherche des gendarmes s'est élargi, samedi, pour tenter de retrouver le ravisseur de Berenyss, 7 ans, retrouvée saine et sauve jeudi soir dans les Ardennes. Vendredi, les recherches s'étaient concentrées autour de la commune de Grandpré (Ardennes) où la fillette de Meurthe-et-Moselle avait été déposée par son ravisseur.
Mais ce samedi, le périmètre a été étendu vers le nord des Ardennes, avec la compagnie de gendarmerie de Sedan, a indiqué le capitaine Jean-François Kiczek, officier opération du groupement de gendarmerie du département.
Les gendarmes étaient toujours à la recherche du véhicule de l'homme qui a enlevé la fillette jeudi soir dans son village de Sancy (Meurthe-et-Moselle), avant de la relâcher indemne, huit heures plus tard, dans les Ardennes françaises. «C'est un travail de porte à porte et de reconnaissance de terrain pour trouver les indices nécessaires à l'enquête», a-t-il expliqué.
Seulement 30 gendarmes sur place dans les Ardennes
«Sur place, il y a une trentaine d'effectifs, mais avec un hélico en cas de besoin», a indiqué le capitaine, un effectif bien moindre que la veille : «On ne peut pas maintenir dans la durée l'armada déployée hier», a-t-il poursuivi. En ce qui concerne l'hélicoptère, «les conditions météo sont moins favorables qu'hier», a ajouté le militaire.
A l'heure actuelle il n'y a «rien de nouveau» sur les recherches du véhicule blanc suspect, et «les analyses scientifiques se poursuivent», avait déclaré samedi le procureur, Yves Le Clair. Les résultats de ces analyses ne sont pas attendus dans l'immédiat.
Plusieurs départements criminalistiques ont été saisis, pour analyser le vélo, les vêtements que portait Berenyss et le sachet de bonbons qui a servi à l'attirer. Les enquêteurs devaient également comparer l'examen des données des balises de téléphonie mobile entre Sancy et Grandpré, un travail de «bénédictin», selon le procureur.
Lors d'un point presse tenu vendredi en fin de journée, le procureur de Briey avait indiqué que la fillette ne connaissait pas son ravisseur. Les enquêteurs devaient tenter d'établir avec l'enfant un portrait-robot de l'homme recherché.
(Avec AFP)
0 Commentaire