VIDEO. Enlèvement de Berenyss : "on sera tranquille quand le ravisseur sera arrêté" (parents)
Les parents de la fillette enlevée jeudi après-midi dans son village de Meurthe-et-Moselle sortent du silence. Après des heures d’attente puis de soulagement, ils affirment qu’ils seront tranquilles quand le ravisseur présumé sera arrêté. La gendarmerie a arrêté les recherches sur le terrain.
Après l'enlèvement de leur fille Berenyss, 7 ans, retrouvée huit heures après sa disparition, les parents de la fillette, résidents de Sancy (Meurthe-et-Moselle) ont pris la parole pour la première fois après les faits pour témoigner toute leur gratitude envers "la dame qui a accueilli [leur] fille, tout le monde, ceux qui [leur] ont écrit des milliers de messages, les médias" et tout en informant vouloir reprendre "au plus vite une vie normale".
"On est en bonne forme on a pu se reposer cette nuit. On souhaite être avec notre fille tranquillement", ont-ils affirmé tour à tour, samedi 25 avril devant les caméras de télévision présentes à Sancy.
Les gendarmes arrêtent les recherches sur le terrain pour tenter d'interpeller le ravisseur présumé de la petite Berenyss enlevée jeudi en Meurthe-et-Moselle. La fillette avait été retrouvée huit heures plus tard dans le département des Ardennes à deux heures de route de son domicile. Les enquêteurs arrêtent ce samedi soir les recherches de terrain pour se concentrer sur les analyses scientifiques. Pourtant, samedi, les recherches s'étaient étendues dans le nord de la France mais les effectifs étaient réduits.
Des analyses scientifiques très attendues
Une trentaine de gendarmes étaient toujours sur le terrain et un hélicoptère de la gendarmerie de Metz restait à disposition de l'enquête.
Des analyses étaient en cours sur des scellés effectués sur les vêtements de la fillette, sur son vélo retrouvé abandonné peu après sa disparition dans son village de Sancy, ainsi que sur un sachet de bonbons également retrouvé à proximité, a-t-il précisé.
Ces analyses seront recoupées avec les fichiers de délinquants sexuels, et d'autres recoupements sont effectués notamment sur les données enregistrées par les balises de téléphonie mobile situées à proximité de Sancy et de Grandpré, dans les Ardennes, où elle a été retrouvée jeudi soir, a ajouté le procureur.
0 Commentaire