Nancy. Un enfant, mort à l'hôpital, avait reçu une dose 16 fois supérieure à la normale
Un enfant de 4 ans, dont la mort soudaine en mai à l'hôpital de Nancy avait entraîné l'ouverture d'une information judiciaire pour homicide involontaire, est décédé d'une surdose médicamenteuse seize fois supérieure à la prescription, ont affirmé vendredi les parents de la victime.
"Il a reçu 16 mg de Colchicine au lieu d'un seul milligramme, alors qu'une dose de 2 mg est déjà létale", ont dit les parents, vendredi, lors d'une conférence de presse.
Le petit garçon, prénommé Timéo, était décédé le 1er mai dans le service de réanimation de l'hôpital d'enfants de Nancy, peu de temps après avoir reçu le traitement médicamenteux.
La victime avait été transportée de l'hôpital de Saint-Dié (Vosges) vers l'hôpital d'enfants de Nancy la veille, en raison de problèmes cardiaques.
"Traités avec mépris par l’hôpital", selon les parents
Leur avocat, Me Gérard Welzer, a expliqué que les parents "rendaient publiques les causes de la mort, car ils ont l'impression d'être traités avec mépris à la fois par le centre hospitalier et l'assureur de l'hôpital, la Société hospitalière d'assurances mutuelles (Sham), qui ne répond pas à leurs courriers".
A la suite de la mort du garçonnet, une information judiciaire pour homicide involontaire avait été ouverte par le parquet de Nancy. Pour l'instant, le juge d'instruction en charge de l'affaire n'a procédé à aucune mise en examen.
Une seconde enquête, médico-administrative, avait également été ouverte par l'Agence régionale de santé de Lorraine.
(Avec AFP)
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