La nouvelle voiture radar embarquée confiée aux gendarmes de l’Escadron départemental de sécurité routière (EDSR) de Meurthe-et-Moselle sillonne désormais les routes. Redoutable car discret, il ne laissera passer aucun excès de vitesse sur l’autoroute et les routes secondaires.

Un nouveau radar embarqué très discret va sillonner les routes du département de Meurthe-et-Moselle, routes secondaires comme autoroutes notamment l’A31 ou encore l’A33 dans l’agglomération de Nancy. Véritable cauchemar des automobilistes, il repère tous les excès de vitesse et ne laisse aucun répit aux chauffards. Selon la Préfecture de Meurthe-et-Moselle, le radar flashe les automobilistes en cas d’excès de vitesse de plus de 10km/h au-delà de 100km/h. Comme les autres voitures qui équipent déjà la Moselle, la voiture du département Meurthe-et-mosellan cache bien son jeu. Banalisée, de marque Citroën Berlingo, le dispositif infrarouge du radar est dissimulé sous la plaque d’immatriculation avant du véhicule de gendarmerie.

Les autorités de l’Etat assurent que ce dispositif n’est pas là pour «harceler» les automobilistes déjà confrontés à de nombreux radars fixes ou mobiles. Il s’agit pour la Préfecture de Meurthe-et-Moselle, chargée des questions de Sécurité Routière, de faire changer le comportement des automobilistes. La vitesse reste encore un facteur très important d’accidents corporels graves voire mortels. Selon le Préfet, les infractions constatées dans le département à propos de la vitesse sont en hausse de 20%. Un chiffre alarmant pour les autorités qui pourrait être endigué grâce à ce nouveau radar mobile nouvelle génération, premier en Meurthe-et-Moselle. Même constat pour le nombre de tués qui augmente par rapport à l’année dernière. Il y a déjà 23 tués contre 17 depuis janvier dernier par rapport à 2013.

Une hausse de 20% des infractions liées à la vitesse

Les automobilistes flashés par ce nouveau radar discret sont informés par courrier quelques jours après l’infraction. En effet, les gendarmes chargés de «piloter» le nouveau dispositif envoient chaque soir les données des automobilistes flashés au centre national des infractions routières situé à Rennes. Le procès verbal est ensuite envoyé par courrier. Depuis plus d’un an, ces nouveaux radars embarqués ont permis à l’Etat de verbaliser 277 000 fois dans toute la France.

Selon un récent sondage, plus de six Français sur dix considèrent les dispositifs de radar comme «des pompes à fric» de l’Etat. Les Français n’aiment pas les radars. Les radars sont des pompes à fric selon les Français. Voici ce qui ressort du sondage Harris Interactive pour RTL et Autoplus, vendredi 27 juin.

Pour 64% des personnes interrogées, les radars automatiques servent seulement à remplir les caisses de l'Etat. 53,1% des personnes sondées sont réfractaires à l'arrivée des "mobiles mobiles". Ce  "radar mobile de nouvelle génération" est un appareil embarqué à bord d'une voiture banalisée, conduite par des gendarmes ou des policiers en uniforme. Le radar, caché dans la plaque avant, est réglé en fonction de la vitesse autorisée de la route.