Euro 2016. Un supporter belge meurt sur une aire d’autoroute en Lorraine
Vosges: le père de famille abat sa compagne, épargne les enfants et se suicide
Vosges -
14/06/2016 12h03
Faits Divers
(PHOTO: GENDARMERIE NATIONALE/ ILLUSTRATION)
Un père de famille a abattu en plein cœur sa compagne et s’est suicidé à leur domicile épargnant les trois enfants qui dormaient dans la maison au moment du drame. Le meurtre a provoqué une onde de choc dans un petit village des Vosges ce lundi.
L’homme âgé de 54 ans a tué sa compagne de 32 ans dans la nuit de dimanche à lundi à l’aide de son fusil de chasse. Le meurtrier qui a ensuite retourné l’arme contre lui dans le pavillon familial de Soulosse-sous-Saint-Elophe, au lieu-dit Fruze (Vosges). Dans un contexte de séparation tendu, le quinquagénaire n’a pas supporté que sa compagne veuille le quitter. La jeune femme originaire d’Epinal a fait savoir à son compagnon qu’elle voulait le quitter il y a quinze jours. Depuis, les relations étaient encore plus tendues entre les deux ex-amoureux.
Le meurtrier qui aurait bien prémédité son acte explique dans une lettre retrouvée par les gendarmes qu’il aimait «trop» sa compagne et qu’il ne «voulait pas la laisser à un autre», selon le procureur de la République d’Epinal, Etienne Manteaux. Le père de famille a tiré sur sa compagne en plein cœur avec son fusil de chasse – qu’il détenait légalement – puis a retourné l’arme à feu contre lui à bout portant. Les deux corps ont été retrouvés par la fillette de 11 ans qui dormait à l’étage. Un garçon de 15 ans et une autre fillette de 4 ans se trouvaient dans la pavillon également.
- Plusieurs affaires similaires dans le département -
D’après le parquet d’Epinal, la fillette de 11 ans a découvert les deux corps en se réveillant pour aller à l’école. Choquée, elle s’en est remise au plus âgé qui a prévenu les gendarmes. Le père de famille a épargné les trois enfants qui étaient présents dans le pavillon, un «soulagement» selon un enquêteur qui assure que «dans ce type d’affaire on peut parfois tuer toute la famille dont les enfants pour en finir».
Le procureur de la République a également relevé que les quatre derniers homicides traités par ses services dans le département, trois étaient liés à des dépits amoureux. Le magistrat a précisé qu’une enquête est ouverte mais que le parquet n’ouvrira pas d’information judiciaire puisque l’assassin s’est suicidé.
Des autopsies vont être pratiquées et des examens toxicologiques sur la victime et le meurtrier pour savoir si le tireur a agi alcoolisé et s’il a drogué sa compagne avant de la tuer. Les enfants vont être pris en charge par les services départementaux d’aide à l’enfance. Sous le choc, ils n’auraient pas entendu les coups de feu et n’auraient pas assisté aux scènes.
0 Commentaire