Affaire du petit Grégory: trois membres de la famille Villemin placés en garde à vue
Cinq personnes de la famille du petit Grégory dans le viseur des enquêteurs, 32 ans apr-s le crime. Trois suspects sont en garde-à-vue et deux entendus comme témoins en raison de leur état de santé. Ces interpellations relancent l'une des plus grandes affaires judiciaires et médiatique du XXe siècle, symbole du fiasco de la justice et de la police.
Ce rebondissement pourrait relancer l'enquête sur la mort de Grégory Villemin, dont le corps avait été retrouvé dans la Vologne le 16 octobre 1984. Trente deux ans après les faits, l'enquête semble connaître un rebondissement innatendu: trois personnes ont été placées en garde-à-vue et une personne entendue comme témoin.
Un couple de septugénaires a été placé en garde-à-vue mercredi matin dans les Vosges dans le cadre de l'enquête autour de la mort du petit Grégory. Une affaire judiciaire hors-norme, considérée comme l'un des plus grands échecs judiciaires du pays. Selon Vosges Matin, la gendarmerie a procédé à l'interpellation d'un homme et d'une femme ce matin dans un petit village du secteur de Bruyères, dans les Vosges.
Selon BFMTV, une "tierce personne" a également été interpellée une tierce personne tandis qu'unn quatrième individu a été entendu comme témoin car son état de santé a été jugé incompatible avec la garde à vue.
- Cinq membres de la famille de Grégory dans le viseur -
Selon plusieurs médias, les trois gardés-à-vue et les témoins entendus sont tous des membres de la famille Villemin. L'oncle et la tante par alliance de l'enfant, les époux Jacob, ont été placés en garde-à-vue. Une belle-soeur du père de Grégory, Ginette Villemin est la troisième personne en garde-à-vue. Les trois suspects ont été placés en garde-à-vue à Dijon.
Les deux autres suspects entendus comme témoins sont Monique Villemin, la grand-mère et son mari Albert Villemin, le grand-père par alliance de l'enfant.
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Le quotidien départemental qui évoque un "séisme" dans cette affaire judiciaire assure que le nom des deux suspects apparaît dans le dossier depuis longtemps. Le couple a été placé en garde-à-vue, suspecté de "complicité d’assassinat", "non-dénonciation de crime", "non-assistance à personne en danger et abstention volontaire d’empêcher un crime".
- Une affaire judiciaire et médiatique hors-norme -
Le 16 octobre 1984, date de découverte du corps de Grégory Villemin, jeune garçon âgé de quatre ans, marque le début d’un des plus grands fiascos judiciaire et médiatique français. Trente -deux ans plus tard, l’assassin n’a pas été identifié et cette sordide affaire hante encore de nombreuses mémoires.
Christine et Jean Marie Villemin, âgés de 24 et 26 ans, vivent dans un pavillon de Lépanges-sur-Vologne, dans les Vosges.
Le 16 octobre 1984, à 17h00 leur fils Grégory, âgé de 4 ans, joue sur un tas de sable devant la maison de ses parents. Quatre heures plus tard son corps est repêché dans les eaux de la rivière Vologne, à Docelles, à quelques kilomètres de sa maison. L’enfant est retrouvé pieds et poings liés par une cordelette et un bonnet couvrant son visage. La publication d’une photographie du corps sans vie, bonnet tiré sur la tête, marquera le premier dérapage médiatique de l’affaire.
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