Ce cliché réalisé fin mai grâce à un piège photographique a permis d'affirmer la présence du loup dans les Hautes-Vosges.
Crédits photo : Préfecture des Vosges
Dans les Hautes-Vosges, la traque du loup se poursuit mais il reste interdit aux éleveurs ainsi qu'aux chasseurs de le tuer. L'animal aura fait 138 victimes depuis avril.
138 attaques en 2011
C’est en Préfecture des Vosges, sous la direction de la préfète Marcelle Pierrot, que le groupe départemental de concertation relatif au loup s’est réuni pour faire le point une ultime fois en 2011 sur les attaques recensées depuis le 9 avril dernier. Autour des services de l’Etat, un rassemblement d'élus, de représentants des collectivités territoriales et de la profession agricole ou encore des associations agissant dans le domaine de l’environnement. Ainsi, au 20 décembre, 51 attaques et 138 victimes ont été recensées chez 13 éleveurs. Il faut également souligner que sur un total indemnisable de 24 000 euros, 20 000 euros ont déjà été versés aux éleveurs. Les tirs d’effarouchement restent les seuls autorisés, sous le contrôle d'un lieutenant de louveterie.
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Le tir d'effarouchement, une bonne mesure ?
Actuellement, les éleveurs et chasseurs peuvent ouvrir le feu mais uniquement pour effrayer le loup, il leur est interdit de le blesser ou de le tuer. Ce tir d'effarouchement est entouré de règles très strictes : les éleveurs doivent avoir un permis de chasse et restent sous la surveillance d'un lieutenant de louveterie. Cette mesure, qualifiée par certains éleveurs de fastidieuse et d'injuste ne calme pas vraiment leur colère. Les propriétaires de troupeaux, soutenus depuis août par un aide-berger demandent à ce que soient prises rapidement des décisions plus radicales. En tout les cas un dossier qui dure et qui promet encore des débats les mois prochains.
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