Tata Steel à Hayange: le député PS de la région a saisi Emmanuel Macron (communiqué)
La filiale britannique du sidérurgiste indien Tata Steel a annoncé être entrée en négociations exclusives avec Greybull Capital pour lui vendre des
activités en Europe, dont l'usine d'Hayange, spécialisée dans la fabrication de rails et qui emploie quelque 450 personnes.
Le député-maire (PS) de Fameck et président de la communauté d'agglomération du Val de Fensch, dont fait partie Hayange, Michel Liebgott, a déclaré à l'AFP avoir déjà saisi les services du ministre de l'Industrie, pour qu'ils "suivent dès maintenant le dossier et s'assurent que le projet industriel" soit pertinent pour cette usine, un "joyau" de l'industrie française.
Dans un communiqué, il assure qu’au regard "des enjeux pour notre territoire et dans l’intérêt de la sidérurgie française en proie à des difficultés conjoncturelles importantes, j’ai immédiatement saisi les services du ministre de l’industrie, Emmanuel Macron, pour que cette opération d’acquisition soit regardée avec la plus grande attention. Et ce d’autant plus que le secteur ferroviaire est considéré comme stratégique et qu’à ce titre les investissements étrangers sont soumis à autorisation expresse de l’Etat".
"Je ne manquerai pas d’interroger par le biais d’une question orale sans débat le ministre de l’industrie sur ce sujet ô combien important pour la vallée de la Fensch, pour les 500 salariés de la seule usine française de fabrication de rails où un peu plus de 52 millions d’euros ont été investis ces 5 dernières années".
Le maire FN de la ville où se trouve cette usine a interpellé ce mardi l’Etat lui demandant d’intervenir dans le processus de vente à un fond d’investissement britannique.