Présidence de la Fifa: la candidature de Platini pas retenue, examinée plus tard

France - 12/11/2015 10h04
LORACTU.fr La Rédaction
Présidence de la Fifa: la candidature de Platini pas retenue, examinée plus tard
Sports
PHOTO : DR

Michel Platini a été écarté (pour l’instant) de la course à la présidence de la Fifa, la tour de contrôle du football mondial, alors qu’il est provisoirement suspendu de ses fonctions. Sa candidature sera examinée en janvier. Ce nouveau rebondissement affaiblit une nouvelle fois l’ex-joueur originaire de Lorraine. 

La commission électorale de la Fifa a validé jeudi les candidatures de cinq postulants pour l'élection à la présidence de la Fifa, écartant celle du Libérien Musa Bility tandis que celle de Michel Platini sera étudiée à la fin de sa suspension en janvier. 

"La commission électorale ad-hoc a déclaré cinq candidats éligibles pour se présenter à l'élection à la présidence de la Fifa", prévue lors d'un congrès extraordinaire le 26 février prochain à Zurich, a indiqué la Fifa dans un communiqué. L’ex-capitaine de l’équipe de France, candidat déclaré à la présidence de la Fédération internationale de football, s’est vu infliger au début d’octobre une suspension de quatre-vingt-dix jours par la commission d’éthique de la FIFA en raison de doutes sur la légalité d’un versement de 1,8 million d’euros.

La commission d'éthique de la Fifa a suspendu provisoirement le président de la Fifa démissionnaire, son ancien secrétaire général et le patron de l'UEFA. Tous deux entendus fin septembre par la justice suisse, Blatter (comme prévenu) et Platini (comme témoin assisté) ont été condamnés à une suspension de toute activité liée au football au niveau national ou international, à titre conservatoire, de 90 jours, avec prise d'effet immédiat, pouvant être étendue de 45 jours supplémentaires.

Des doutes sur la candidature de Platini 

La mise à l'écart de Platini avait provoqué un véritable coup de tonnerre, car elle pourrait entraver l'actuel président de l'UEFA, considéré comme le favori à l'élection prévue le 26 février pour désigner un successeur à Blatter. Cependant, tout n'est peut-être pas fini pour l'ancien capitaine des Bleus. Toutefois, si Michel Platini semblait le recours idéal, l'ancien joueur de l'AS-Nancy-Lorraine et originaire de Joeuf (Meurthe-et-Moselle) traine aussi des casseroles. Des éléments qui pourraient l'empêcher de prendre la tête de l'organisme qui gère le foot mondial désormais ébranlé par des scandales de corruption présumée et de scandales financiers. Pour la coupe du Monde 2022, Michel Platini a opté pour le dossier de l'émirat du Qatar tandis qu’il avait confirmé avoir reçu 1,8 million d’euros pour une mission confiée par Sepp Blatter lors de son premier mandat.

Dans un entretien au Monde, il avait confirmé le paiement de deux millions de francs suisses (1,8 millions d’euros)  reçu de la Fifa en 2011 pour une mission assurée lors du premier mandat de Joseph Blatter (1998-2002). "Je suis le seul à pouvoir faire en sorte que la FIFA redevienne la maison du foot mais chaque fois que je me rapproche du soleil, comme Icare, ça brûle de partout" avait-il dit, assurant être "trainé dans la boue".

Concernant son vote pour le Qatar en décembre 2001 dans l'attribution de la Coupe du monde 2022, Platini rejette l'éventuel traitement de faveur dont aurait bénéficié son fils, Laurent, engagé fin 2011 par l'équipementier qatarien Burrda Sport. "C’est Sébastien Bazin (ex-patron de Colony Capital, actionnaire principal du PSG avant l'arrivée de Qatar Sport Investments) qui lui a présenté l’équipementier et il y est entré un an et demi après le vote en faveur du Qatar." 

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