Les Républicains défendent "le rétablissement permanent des contrôles aux frontières"

Politique

Philippe Richert, tête de liste Les Républicains-UDI-MoDem dans le Grand-Est avec Nicolas Sarkozy. PHOTO: DR

"Le mot de frontière, qui est devenu dans la vie politique française un mot tabou, doit être réhabilité. [...] Nous demandons au nom de la sécurité des Français le rétablissement des contrôles permanents aux frontières. Car la frontière est un atout considérable dans le monde compliqué qui vient" ont assuré les quatre porte-parole des Républicains nommés la semaine dernière par Nicolas Sarkozy. Une proposition expliquée par Guillaume Peltier, de la Droite Forte, aux côtés des trois autres porte-parole du part dont Valérie Debord, Brigitte Kuster, et Guillaume Larivé.

Une proposition défendue par le Front national ou encore le parti Debout la France. Durant la campagne des régionales dans le Grand-Est de la France qui partage ses frontières avec quatre pays (Allemagne, Suisse, Belgique et Luxembourg), la liste de la droite (LR-UDI-MoDem) s’était opposée aux contrôles systématiques des frontières défendue par Florian Philippot (FN).

Pendant les régionales dans l’Est, le FN défendait cette idée moquée par la droite

Le candidat frontiste défendait alors un contrôle permanent des frontières et la création d’un passe pour les travailleurs frontaliers. Philippe Richert et son équipe (dont Valérie Debord aujourd’hui quatrième vice-présidente de la nouvelle région) estimaient cette proposition comme irréaliste.

Le parti de Nicolas Sarkozy a clairement demandé ce lundi à François Hollande de rétablir les frontières nationales en dehors de l’état d’urgence pour des raisons de sécurité, ont précisé les porte-paroles du parti Les Républicains. Le président des Républicains lui-même ne s’est jamais prononcé précisément pour un rétablissement permanent des frontières mais a dit à plusieurs reprises que "Schengen est mort". Une position martelée le 6 janvier dernier par M. Sarkozy lors d’un discours prononcé en Belgique devant le patronat flamand. 

.@G_Peltier : "Le mot de #frontière doit être réhabilité !" https://t.co/KgxFSl9Wso

— les Républicains (@lesRepublicains) 11 Janvier 2016