Jean-François Copé revient à Forbach neuf mois après une vive polémique
L’ex-président des Républicains (ex-UMP) revient sur le devant de la scène politique en France et effectuera un déplacement à Forbach (Moselle) fin janvier. Jean-François Copé avait provoqué une polémique dans la ville il y a neuf mois en estimant qu’il y a «trop de Forbach en France».
Son passage à Forbach en Moselle n’avait pas laissé de bons souvenirs à tout le monde et notamment à son maire. En mai dernier, l’ancien président de l’UMP englué dans l’affaire Bygmalion avait estimé qu’il y avait torop de Forbach en France", "tous les ingrédients sont réunis pour offrir des proies innombrables pour les extrémistes et les intégristes". Il dénonce ainsi à Forbach la "démographie sinistrée", le "chômage record", la délinquance, le "repli communautariste", estimant qu'"aucune vision d'avenir ne semble proposée" avait-il écrit sur son blog.
Début janvier, Jean-François Copé signe son retour sur la scène politique nationale en publiant un livre Le Sursaut français (éditions Stock). Dix huit mois après une importante diète médiatique, l’ancien président du parti de droite désormais dirigé par Nicolas Sarkozy va enfin prendre la parole. Les bonnes feuilles du «Sursaut français» seront publiées dans l'hebdomadaire «Valeurs actuelles», à paraître le 14 janvier. Plusieurs interviews sont programmées la semaine suivante, ainsi que des déplacements à Lille puis à Forbach (Moselle) fin janvier. Avant cela, le 19 janvier au soir, Copé sera l'invité de l'émission «Le Divan», de Marc-Olivier Fogiel (France 3), dans laquelle l'animateur, qui reçoit régulièrement des personnalités politiques et de la société civile, tente d'instaurer un climat propice aux confidences.
De retour pour un mea-culpa
Durant l’émission, Copé va faire son mea-culpa. Selon l'animateur, M. Copé se livre à «une forme de mea culpa en reconnaissant qu'il n'aurait peut-être pas dû rester jusqu'au bout» à son poste ou quand il confie que «l'excès de confiance, c'est le pire ennemi qui soit». «En perdant tout, j'ai retrouvé la liberté», affirme également M. Copé. «Il dit qu'il n'a plus le même rapport aux médias, à la politique. Mais j'ai remarqué une forme de réserve. Il a envie de s'en convaincre», pense Fogiel.
Ce retour annonce-t-il une prochaine candidature à la primaire de la droite de novembre en vue de 2017 ? «C'est une question que je ne me pose absolument pas aujourd'hui», a assuré Jean-François Copé, pour qui cela dépendra des «circonstances».
M. Copé avait démissionné de la présidence de l’ex-UMP en juin 2014 à l’issue d’une violente polémique au sein même de sa famille politique. Fin main lors d’un bureau politique houleux, de nombreux ténors de son parti l’avait poussé vers la sortie alors qu’il était mêlé dans l’affaire Bygmalion. Il avait un temps était mis en examen pour abus de confiance dans cette affaire puis avait bénéficié d’un non-lieu.
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