En meeting, Macron promet de "restaurer l’unité" et de "réconcilier les Français"

France - 13/04/2017 14h53
Lu 10 752 fois -   LORACTU.fr La Rédaction
En meeting, Macron promet de "restaurer l’unité" et de "réconcilier les Français"
Politique
Emmanuel Macron, candidat d'En Marche à la présidentielle, lors d'un meeting à Besançon.

En baisse dans les sondages à une dizaine de jours du premier tour et avant son grand meeting de Paris-Bercy, Emmanuel Macron a promis mercredi de «restaurer l’unité» de la France et de «réconcilier» les Français. 

Le candidat d’En Marche! qui accuse une baisse dans les sondages d’intentions de vote – entre 22 et 24% - a promis mercredi soir à Pau dans le sud-ouest de la France de «restaurer l’unité» du pays et de «réconcilier les Français». Dans la ville de François Bayrou qui a décidé de rejoindre le mouvement de l’ancien ministre sans retenter une aventure présidentielle, les deux hommes ont tenu leur premier meeting commun de la campagne à 11 jours du vote.

Dans son discours présentant son projet «d’optimisme et d’espoir», le candidat s’est dit convaincu de remporter l’élection présidentielle car En Marche représente selon lui « la seule force de rassemblement». «Les projets prétendument efficaces ou de réforme radicale se trompent. À vouloir briser les classes moyennes, ils diviseront encore plus le pays. Ils feront mieux réussir quelques-uns mais oublieront les autres», a lancé Emmanuel Macron devant environ 5 000 personnes. Quelques minutes plus tôt, il avait affirmé sur BFMTV qu’il n’avait plus de contact avec François Hollande alors que le chef de l’Etat fait un pas de plus ce jeudi dans Le Point vers son ancien poulain.

En introduction à ses propositions sur la moralisation de la vie politique – l’un des axes forts de son discours  – Emmanuel Macron a évoqué le ton de la campagne, «faite chaque jour d’affaires, de soubresauts, d’attaques». «Notre démocratie est malade », constate-t-il, «nous devons écouter cette colère». Au même moment, dans la banlieue de Lyon, François Fillon (Les Républicains) évoquait lui aussi une «France malade» mais à cause de la «première raison: la bureaucratie». «On a fait croire qu’un homme pouvait être président en charge de tout. Le président n’est pas 15 ou 16 fois ministre, l’homme ou la femme de l’anecdote» a lancé M. Macron devant ses partisans en critiquant clairement le quinquennat de François Hollande assurant qu’avec lui il y aura une « parole qui sera comptée » et une « parole qui sera respectée».

- Des flèches contre Le Pen, Fillon, Mélenchon et Hamon -

«Ceux qui promettent aujourd’hui des cadeaux sans contrepartie, augmenteront ou bien les impôts ou bien la dette. Parce que qui ne promettent que la purge, sans investir sacrifient de la même manière les générations à venir» a-t-il attaqué en référence notamment à Benoit Hamon, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon qui concentre toutes les attaques de ses adversaires depuis sa percée dans les sondages.

«Les projets prétendument efficaces ou de réforme radicale se trompent. À vouloir briser les classes moyennes, ils diviseront encore plus le pays. Ils feront mieux réussir quelques-uns mais oublieront les autres» a-t-il poursuivi, faisant cette fois référence à François Fillon qui assume depuis sa victoire à la primaire de la droite un programme de réformes «radicales». Pour lui, le Front national «joue de la désespérance, des craintes et des angoisses» alors qu’il est au coude-à-coude avec Marine Le Pen dans les sondages et la droite dure, qui «a décidé qu’il fallait maintenant attaquer nos juges et nos institutions» faisant référence aux affaires de M. Fillon. Le candidat d’En Marche a aussi envoyé des flèches à Benoit Hamon et Jean-Luc Mélenchon des «candidats de gauche», qui délaissent selon lui «la véritable idée du progrès». «Ils ont renoncé à dire la vérité».

Le candidat d’En Marche qui doit retrouver sa dynamique multiplie les meetings d’ici le premier tour. Jeudi soir il est à Toulouse, lundi il tiendra un grand rassemblement à Paris-Bercy devant 20 à 25 000 personnes puis continuera mardi à Charleville-Mézières et mercredi à Nantes. Jeudi soir, il participera à la grande émission de France 2 qui devait à l’origine organiser un grand débat entre les 11 candidats finalement avorté. 

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