Présidentielle: Nicolas Sarkozy appelle les Français à voter Fillon
VIDEO. Fillon: "on ne demande pas aux Français de choisir un pote"
France -
11/04/2017 09h09
Politique
François Fillon à la tribune du parc des expositions de Strasbourg, jeudi 6 avril 2017, à l'issue de son discours.
Comme il l'avait dit dimanche lors de son meeting de la Porte de Versailles, le candidat de la droite et du centre à la présidentielle a affirmé "on ne demande pas aux Français de choisir un pote"; poursuit-il. "Les Français en ont assez des produits marketing qui les séduisent et finalement les trompent".
Invité de France 2, le candidat de la droite refuse de répondre aux révélations de Mediapart selon lesquelles son épouse a été rémunérée dès 1982 par l'Assemblée nationale et non dès 1986. "Je n'alimenterai pas le feuilleton de la calomnie distillée par des services de l'Etat", tranche François Fillon. "Jusqu'où on va aller? Il y en a qui sont prévues pour entre les deux tours?" a indiqué M. Fillon. Le candidat de LR a enfin assuré qu'il ne dirait "plus jamais un mot sur ces affaires-là".
Côté campagne, il cible une fois de plus son adversaire Emmanuel Macron. "Un petit truc à gauche, un petit à droite et à la fin c'est du marketing politique". "La volonté de se faire aimer aboutit à l'impuissance. On ne demande pas aux Français de choisir un pote"; poursuit-il. "Les Français en ont assez des produits marketing qui les séduisent et finalement les trompent", insiste-t-il.
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- Macron fait du "marketing politique" -
Le candidat Les Républicains a tapé à rebours sur Emmanuel Macron tout au long de l'interview. "Cela montre à quel point il y a de la hauteur de vue chez Emmanuel Macron, cela montre à quel point il perd ses nerfs", lui a rétorqué François Fillon mardi matin. "Au lieu d'être le candidat qui s'adresse aux Français sur son projet, il ne supporte pas les critiques. Dès qu'on le critique, il s'énerve et il insulte ses adversaires", a poursuivi le député de Paris en précisant: "François Balkany, si vous ne considérez pas que c'est une insulte…". Le surnom fait référence à Patrick Balkany, député des Hauts-de-Seine, qui a été mis en examen cet automne pour corruption passive et blanchiment de fraude fiscale dans une enquête qui touche également sa femme, Isabelle Balkany.
"Moi, je me place sur le plan de la politique et du projet", s'est-il défendu mardi matin en revenant sur le surnom qu'il a donné à M. Macron, "Emmanuel Hollande".
Il estime également qu'Emmanuel Macron, en promettant "un petit truc à droite, un petit truc à gauche", fait du "marketing politique". "C'est pour ça que l'explosion sociale et politique monte. Parce que les Français en ont assez de voir des produits marketing qui se présentent à eux et qui finalement les trompent", a estimé François Fillon.
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