La France officiellement en campagne présidentielle depuis lundi matin
Depuis minuit, lundi matin, la France est rentrée officiellement en période de campagne électorale. Les portraits et les affiches des candidats vont être collés sur les panneaux officiels, près des bureaux de vote, et de nouvelles règles vont s'imposer aux médias audiovisuels sous le contrôle strict du CSA.
Soumise à de strictes contraintes, elle prendra fin vendredi 21 avril à minuit, avant le 1er tour de scrutin, le dimanche 23. En cas de second tour, elle reprendra avec la publication des deux candidats qualifiés, sans doute le lundi 24 avril.
Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) contrôle l'égalité de la diffusion des commentaires, des déclarations et des écrits des candidats. Le temps de parole et d'antenne dans des conditions de programmation comparables, notamment les tranches horaires, doivent être strictement identiques entre tous. Chaque candidat a droit de diffuser 43 minutes de spots de campagne pendant la campagne officielle, soit dix vidéos d'une minute et 30 secondes et huit de trois minutes trente. Ces spots seront diffusés sur les chaînes de France Télévisions et pas les chaînes privées.
Les équipes des candidats pourront faire apposer des affiches électorales sur les panneaux mis en place par les mairies. L'opération sera assurée par l'entreprise France Affichage Plus et pris en charge par l'Etat. Chaque candidat a droit à deux affiches. La première, en grand format (841 x 594 mm), énonce ses déclarations et doit être identique en tous points du territoire. La seconde, plus petite (297 x 420 mm) annonce les réunions électorales. Les affiches imprimées sur papier blanc sont interdites, tout comme celles qui reprennent une combinaison des trois couleurs bleu, blanc et rouge – sauf quand il s'agit du logo du parti.
- Le principe d'égalité entre les candidats -
Par ailleurs, l'affichage sauvage est interdit même si à chaque campagne, de nombreux candidats ne respectent pas cette règle puisque de nombreuses affiches sont collées sur des façades, sur des panneaux d’affichage libres. A partir de la veille du scrutin, il est interdit d'appeler en masse les électeurs pour les inciter à voter pour un candidat. A compter de cette date, il est également interdit de distribuer ou faire distribuer des bulletins, déclarations et autres documents. Les candidats n'ont pas le droit d'actualiser leur site de campagne la veille et le jour du scrutin, et sont même incités à bloquer les discussions et les commentaires, précise le Conseil constitutionnel. Par ailleurs, aucun sondage électoral ne peut être publié à compter de la veille du scrutin, sur l'ensemble du territoire national.
Par ailleurs, la publicité commerciale est interdite pour les candidats.
1 Commentaire