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Nadine Morano dénonce une "machination" visant Fillon, organisée par Hollande
Nancy -
07/04/2017 13h42
Politique
Nadine Morano à Strasbourg jeudi 6 avril 2017 en marge d'un meeting de François Fillon.
La députée européenne a accusé Hollande d’être «diabolique» le suspectant d’être à l’origine d’une «machination» visant le candidat de la droite à la présidentielle François Fillon. Au moment de sa mise en examen, Nadine Morano avait appelé l’ancien Premier ministre à se retirer.
Pour Nadine Morano, François Hollande a été le président de la République le «plus médiocre» de la Ve République a-t-elle fustigé hier en marge du meeting de François Fillon à Strasbourg (Bas-Rhin). La députée européenne du Grand-Est et élue de Meurthe-et-Moselle avait demandé au candidat de se retirer en vue de sa mise en examen puis s’est résolue à le soutenir en absence de plan B pour le remplacer.
«C’est aussi sans doute le plus diabolique» a-t-elle poursuivi à propos de François Hollande. «Au final il aura fait quoi ? A parti tirer notre pays vers le bas. Il est resté tout le temps le Premier secrétaire du Parti socialiste. Et les coups bas… il ne faut pas exagérer non plus ! Vous l’avez lu le livre des journalistes ?» dit-elle à propos d’un livre de journalistes notamment du Canard Enchaîné qui ont enquête sur un probable «cabinet noir» à l’Elysée. «Je ne suis pas journaliste mais il y a tout de même tout un faisceau d’indices qui démontrent que ce qui vient d’arriver à François Fillon en deux mois c’est pas arrivé comme ça par hasard» a fustigé, en colère, Mme Morano face aux journalistes.
- "Tout est absolument orchestré" -
«Tout est absolument orchestré» a continué à accuser l’élue européenne. «Vous pouvez l’appeler cabinet noir, cabinet rose, cabinet violet, comme vous voulez… c’est une machination. C’est ça. C’est une machination, c’est une manipulation orchestrée avec les moyens qui sont les siens et le pouvoir qui est le sien pour instrumentaliser les services de l’Etat» a-t-elle dénoncé.
Juste après son discours au parc des expositions de Strasbourg où il tenait un discours devant 3 000 militants, on apprenait que le parquet n’allait pas ouvrir d’enquête sur un prétendu cabinet noir. Le parquet national financier n'enquêtera pas sur les soupçons de "cabinet noir" dénoncés par le camp Fillon Des élus "Les Républicains" avaient saisi il y a quelques jours le parquet national financier au sujet de soupçons d'un "cabinet noir" instrumentalisant la justice, après des allégations en ce sens de François Fillon et la parution du livre, Bienvenue Place Beauvau. Mais le parquet financier n'ouvrira pas d'enquête.
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