A Nancy, à la peine dans sa campagne, Hamon refuse d'arrêter de "rêver"

Nancy - 05/04/2017 23h03 - mis à jour le 06/04/2017 00h01
Lu 9 651 fois -   LORACTU.fr La Rédaction
A Nancy, à la peine dans sa campagne, Hamon refuse d'arrêter de "rêver"
Politique
Benoit Hamon lors de son arrivée au Zénith de Nancy (Meurthe-et-Moselle), mercredi 5 avril 2017..

Le candidat à la peine dans les sondages d'intention de vote a défendu devant ses supporters son "rêve" de "futur désirable" qu'il entend défendre "jusqu'au bout". "Il reste 18 jours" pour l'emporter en convaincant les indécis à cause d"une campagne "lessiveuse". 

Crédité de 9% dans un sondage Elabe pour BFMTV et 9,5% pour l'Ifop mercredi soir alors qu'il se déplaçait à Nancy (Meurthe-et-Moselle), le candidat du PS a tenté de cacher ses inquiétudes en continuant de faire campagne sur le fond. Pas facile pour lui d'imprimer sa marque alors qu'il commence clairement à perdre de vue son concurrent de gauche Jean-Luc Mélenchon désormais loin devant chatouillant même François Fillon qui se disputent la troisième place. 

Le candidat à la peine dans les sondages d'intention de vote a défendu devant ses supporters son "rêve" de "futur désirable" qu'il entend défendre "jusqu'au bout". "Il reste 18 jours" pour l'emporter en convaincant les indécis à cause d"une campagne "lessiveuse". 

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- Au plus bas dans les sondages -

D'ailleurs le candidat n'a pas apprécié l'annulation du troisième débat - le deuxième à 11 - prévu le 20 avril par France 2. Alors qu'il sortait d'un foyer de reconversion professionnelle sur les hauteurs de la banlieue de Nancy, le candidat du PS a dénoncé des "pressions" de ses concurrents M. M Mélenchon et Macron qui avaient exprimés des réserves sur le calendrier du service public. Ils se "dérobent" déplore Benoit Hamon qui aurait aimer profiter de cette dernière cartouche alors qu'il a manqué le rendez-vous des deux premiers éclipsé par le leader de la France Insoumise. Dans son entourage, on déplore le coup fourré des autres candidats. "La chaîne avait tout à gagner, ils n'auraient pas dû céder si vite... mais ceuc en tête ont tout à perdre" déplore une proche de M. Hamon. Dans un bain de foule, il va d'ailleurs mettre au défi ses concurrents. "Vous êtes prêt à débattre avec certains candidats en particulier ?" lance-t-on à Benoit Hamon. "Oui, je suis ouvert à l'idée. Mais vous savez, Macron a refusé un débat avec moi sur BFMTV" lache-t-il. 

"C'est le 23 avril le verdict, ce n'est pas le verdict des sondages, des commentateurs, de BFM (...) c'est le verdict du peuple". Avant lui, à la tribune, Cécile Duflot et Christian Eckert s'étaient montrés peut-être un peu moins optimiste. "Pourquoi je suis là ? Parce que cette campagne est une campagne difficile n'ayons pas peur de le dire", a déclaré le secrétaire d'Etat au budget, alors que la députée EELV invitait à faire "taire les perroquets" qui "pensent que tout est déjà joué".

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Le candidat d'En Marche en a pris pour son grade. Qualifié de "clignotant" de la politique par Benoit Hamon, "les jours pairs c'est la droite", les jours"impairs, c'est la gauche" a ironisé le candidat socialiste. Il veut supprimer l'ISF mais un peu, pas pour tout le monde. Il est venu au secours de ceux qui ont du patrimoine. 3 400 contribuables vont faire une économie de 600 000 euros. Et il y a des gens de gauche qui disent "on est d'accord pour la suppression de l'ISF, moins de service public, moins de fonctionnaires dans les EPHAD, dans les crèches, dans les cantines, dans les hôpitaux... à  déréguler le marché du travail. De Robert Hue... jusqu'à Christian Estrosi, nous dit-on. Qui peut repprocher aux électeurs d'être déboussolés quand on voit les dirigeants politiques aussi déboussolés ?" a lâché le candidat dans une longue tirade contre son concurrent qui a le vent dans le dos depuis des mois. 

- Macron est le "clignotant" de la politique, Fillon a un "rapport discutable" avec l'argent -

M. Hamon a également séchèment attaqué François Fillon sur son programme économique et sur son "rapport à l'argent discutable". Penelope Fillon aurait fait une excellente "délguée syndicale pour les assistantes parlementaires à l'Assemblée nationale" a osé le candidat du PS revenant sur la mise en examen des deux époux Fillon dans l'affaire desmplois fictifs présumés. Avant de dénonce le "concours Macron-Fillon à celui qui supprimera le plus de fonctionnaires". "On ne se réveille pas le matin en étant fonctionnaire mais on est jardinier, on est prof, policier, gendarme, dans une crèche, un hôpital, on est inspecteur des impôts, du travail, on a un métier, merci les fonctionnaires, merci à eux, car ils ont tenu le pays en 2008, est c'est à ceux qui tiennnent le pays pendant la crise que François Fillon veut demander le plus de sacrificesLe service public ce sont des agents !" a-t-il lancé sous les applaudissement, l'occasion pour lui de choyer les fonctionnaires de plus en plus tentés par le vote FN. 

Marine Le Pen a égalemenrt été visée - mais moins que M. M Macron et Fillon - qui "ne doit pas être laissée tranquille" "Dites moi où l'extrême droite a lâché le pouvoir tranquillement sans violences? Où où ?". "Le pouvoir que vous leur donnez, il est fort probable que l'extrême droite ne vous le rende pas de la même manière c'est a dire de manière démocratique" a-t-il dit, assurant "ne pas vouloir faire peur".

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