EXCLUSIF. Hamon ne "veut pas de remise en cause" du concordat d’Alsace-Moselle
Le candidat du PS à la présidentielle assure qu’il ne souhaite pas de remise en cause du concordat d’Alsace-Moselle que Jean-Luc Mélenchon veut supprimer. Benoit Hamon suit les pas de François Hollande qui avait fait cette promesse durant la campagne de 2012.
"Ma position est claire à ce sujet, je ne suis pas favorable à la remise en cause du Concordat d'Alsace-Moselle" a affirmé le candidat du PS à la présidentielle Benoit Hamon dans une interview exclusive que publie LORACTU mercredi 5 avril alors que le candidat doit tenir un meeting à Nancy dans la soirée.
M. Hamon se distingue de son concurrent de gauche Jean-Luc Mélenchon qui a défendu une suppression de tous les régimes concordataires dont celui appliqué en Moselle, dans le Bas-Rhin et dans le Haut-Rhin. Son concurrent, crédité de 15-16% des intentions de vote devant lui dans les sondages a clairement indiqué dans son programme qu’il veut une laïcité totale et stricte sur l’ensemble du territoire y compris ceux appliquant un concordat spécifique.
Le candidat du PS à la présidentielle est sur la même ligne que Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen, François Fillon ou Emmanuel Macron qui ne souhaitent pas revenir sur le concordat.
En 2012, le candidat du PS François Hollande affirmait qu’il "ne remettrai pas en cause les dispositions de lois spécifiques qui s’appliquent à l’Alsace-Moselle. Elles sont l’héritage historique du rattachement de ces régions à l’Allemagne entre 1871 et 1918 et sont une composante essentielle de l’identité alsacienne au même titre que le bilinguisme et la culture régionale. Notre République est et restera respectueuse des identités et des diversités locales" avait-il assuré dans un entretien accordé à 20 Minutes.
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