En meeting, Emmanuel Macron tacle le FN, "parti de l'anti-France"
Le candidat d'En Marche s'est efforcé lundi de rediaboliser le Front National et sa candidate Marine Le Pen lors d'un meeting à Villepinte, le dernier grand rassemblement de la campagne du second tour.
Devant 10 000 personnes dans deux salles combles de La Villette où François Fillon avait tenu un grand rassemblement en janvier quelques jours apres le choc des affaires, c'est Emmanuel Macron qui a conclut sa campagne lundi 1er mai. "Le parti des agents du désastre, les instruments du pire, l'extrême droite française elle est là, avec leur parti Front national. Ils guettent depuis si longtemps l'effondrement que nous vivons pour en tirer profit", a déclaré Emmanuel Macron face à des supporters dont beaucoup portaient des t-shirts colorés. "Ils utilisent la colère, ils propagent le mensonge. Depuis des décennies ils attisent la haine, fomentent les divisions, imposent leur discours de discrimination", a-t-il ajouté.
Le Front National c'est le parti de "l'anti-France" a-t-il taclé en tentant de rediaboliser Mme Le Pen tour au long de son discours. "Mme le Pen a parfaitement résumé la situation ce midi avec sa grossièreté bien connue", a déclaré le candidat. "Elle a dit 'c'est En Marche ! ou crève'. Elle a raison, En Marche !, c'est nous !". Quelques heures plus tôt sur la scène du parc des expositions de Villepinte, Marine Le Pen a attaqué le programme de son rival qualifiant son contenu de "en marche" ou "crève", pointant du doigt les mesures qui excluraient les plus faibles.
- Pas de geste en faveur de Mélenchon -
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Marine Le Pen: le programme de Macron c'est "en marche ou crève"
Emmanuel Macron a opposé une fin de non-recevoir à Jean-Luc Mélenchon en refusant d'abandonner sa réforme du droit du travail, mais s'est engagé à rencontrer "toutes" les organisations syndicales et patronales s'il est élu président le 7 mai.
"Les Françaises et les Français se sont exprimés et ont choisi le projet qui porte ces réformes, je ne vais pas les trahir en me reniant. Et je veux demain pouvoir agir, être efficace. Donc ces réformes, nous les avons conçues, portées, nous les ferons", a-t-il justifié.
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