Alsace-Moselle: appel pour la fin de l'enseignement religieux obligatoire à l'école

Metz - 05/04/2016 18h48
LORACTU.fr La Rédaction
Alsace-Moselle: appel pour la fin de l'enseignement religieux obligatoire à l'école
Société
Metz (Moselle), lundi 5 octobre 2015. La ministre de l'Education nationale dans une école maternelle et primaire biculturelle franco-allemande.

Un collectif d'organisations laïques et des instances éducatives ont réclamé mardi la fin de l'enseignement religieux obligatoire à l'école en Alsace-Moselle.

Un collectif d'organisations laïques et des instances éducatives ont réclamé mardi la fin de l'enseignement religieux obligatoire à l'école en Alsace-Moselle. L'enseignement religieux en Alsace-Moselle, régi par le concordat et non par la séparation des Eglises et l'Etat, n'est pas conforme à trois principes constitutionnels (la liberté de conscience, la neutralité et l'égalité), selon les signataires d'un appel lancé par le collectif d'organisations laïques de ces trois départements.

"Le droit à l'égalité est bafoué à l'école élémentaire où l'heure de religion est incluse dans l'horaire obligatoire de 24 heures" par semaine et les élèves "sont ainsi privés de 180 heures de cours durant leur scolarité primaire", déplore l'appel, présenté lors d'une conférence à la fédération de parents d'élèves FCPE. Figurent parmi les signataires la présidente de la FCPE Liliane Moyano, la secrétaire générale de la FSU Bernadette Groison, la présidente de la LDH Françoise Dumont, le secrétaire général de l'Unsa éducation Laurent Escure, le président de la Ligue de l'Enseignement Jean-Michel Ducompte, ou encore le professeur des sciences de l'éducation Philippe Meirieu.

En mai 2015, l'Observatoire de la laïcité, rattaché à Matignon, avait proposé que les élèves ne souhaitant pas suivre les cours de religion ne soient plus tenus de demander une dispense comme c'est le cas actuellement, et que les autres au contraire s'y inscrivent.

Le régime scolaire en Alsace et Moselle a toujours pour socle la loi Falloux de 1850, qui prévoit que l'enseignement primaire comprend l'instruction religieuse des quatre cultes reconnus par le régime concordataire alsacien-mosellan (catholique, luthérien, réformé et israélite).

(Avec AFP)

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4Commentaires

Lothringen
Simonis E. - il y a 1 jour
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En sciant la branche judéo-chrétienne sur laquelle la France était assise, la république a ouvert la voie à la déflagration culturelle. La perte des repères ancestraux laisse désormais la voie libre à l'envahisseur, sous le sourire complaisant du maire de Metz qui ne saura, ni voudra, défendre les siens... Répondre
Yves Memel
Yves M. - il y a 1 jour
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....1 - En réalité c'est "Hélléno-Chrétienne" qu'il faut dire..."Judéo-Chrétienne" est un oxymore très couramment utilisé je vous l'accorde mais c'est une erreur. 2 - Encore une fois c'est beaucoup de vent soufflé par les socialos, puisque dans les faits, il suffit pour les parents de faire une lettre de renonciation pour que l'enfant, et sans problème, cesse de participer aux cours de religion...C'est une façon presque hypocrite il est vrai pour détourner le Régime local des cultes... Répondre
Urgo
Victor U. - il y a 1 jour
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C'est le Concordat de 1801, qu'il faut purement et simplement abolir, en Alsace-Moselle. Il est incompatible avec les valeurs de la République française. Répondre
schim
Eric K. - il y a 1 jour
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Jaloux :-p Répondre
Yves Memel
Yves M. - il y a 1 jour
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...Dictum svp !...Je suis sans religion, Dieu merci, donc à la limite j'm'en fous, mais tout de même - 1 - expliquez comment vous allez abolir sans toucher au Droit Local - 2 - expliquez-moi svp ce que sont, au moins sur ce chapitre, ces "valeurs de la République"...Merci... Répondre
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