Un djihadiste présumé lié à l’islamisme radical incarcéré à la prison de Metz
Rachid Rafaa, un Marocain, soupçonné d'être lié à des responsables d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a été transféré dimanche soir de Martinique vers une prison de Metz (Moselle).
Rachid Rafaa, un Marocain, soupçonné d'être lié à des responsables d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a été transféré dimanche soir de Martinique vers une prison de Metz (Moselle), a indiqué lundi sur la radio RCI Martinique le syndicat FO pénitentiaire outremer.
"Rafaa a été transféré dimanche soir en toute discrétion vers une prison métropolitaine. Il sera détenu à la prison de Metz en Moselle, après un petit séjour dans une prison parisienne avant d'arriver là-bas", a indiqué Patrick Louvounou, délégué outre-mer du syndicat FO pénitentiaire, confirmant une information donnée par France-Antilles Martinique dans son édition de lundi. Un porte-parole de la prison en Martinique où se trouvait Rachid Rafaa a confirmé l'information à l'AFP.
FO avait souhaité que le djihadiste présumé soit transféré dans une prison en métropole "beaucoup plus adaptée à son profil", a rappelé le dirigeant syndical.
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Recherché depuis le 27 juillet pour ne pas avoir respecté son assignation à résidence sur la commune de Morne-Rouge (Martinique) depuis le 15 mai 2014, Rachid Rafaa, 40 ans, avait été arrêté sur cette même commune par le GIGN de Fort-de-France et la section de recherche de la gendarmerie dimanche.
Présenté le lendemain à un juge d'instruction, il avait été "mis en examen pour les faits de non-respect de l'assignation à résidence par étranger faisant l'objet d'un arrêté d'expulsion" et placé en détention provisoire à la prison de Ducos par le juge des libertés et de la détention.
Selon une fiche de renseignement et de recherches de la gendarmerie nationale circulant sur les réseaux sociaux, "les autorités marocaines le soupçonnent d'être lié à des responsables d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Il les aurait aidés à diffuser leurs messages via internet". Ce soupçon est partagé par les services français de lutte contre le terrorisme, qui considèrent que cet homme est connu pour "son appartenance à la mouvance jihadiste internationale", indique également cette fiche.
(Avec AFP)
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