16/07/2014 08:28 |
Le président de la région Lorraine appelle à la prudence et attend la conclusion des débats parlementaires après la décision des députés PS d’envisager une fusion de l’Alsace, de la Lorraine et de la Champagne-Ardenne.
Alors que le président de Champagne-Ardenne pousse un gros coup de colère à l'issue de la nouvelle carte de France re-dessinée par les députés PS, celui de Lorraine est plus prudent. "Il est trop tôt pour critiquer ou se réjouir de la proposition formulée par le Groupe PS à l’Assemblée Nationale" assure-t-il.
Jean-Pierre Masseret (PS) qui plaide pour une fusion de l'Alsace et de la Lorraine et qui a déjà entamé des travaux avec son homologue UMP assure qu'il est "trop tôt" pour se réjouir de la proposition formulée par les députés PS. Le groupe de la majorité a en effet revu la carte de France en passant de 14 à 13 grandes régions préalablement proposées par François Hollande. Dans l'Est, les députés PS veulent fusionner la Champagne-Ardenne avec la Lorraine et l'Alsace. La Champagne devait d'abord se rapprocher de la Picardie mais les parlementaires préfèrent réunir les deux régions nordistes, le Nord-Pas-de-Calais et la Picardie.
Deux scénarios sur la table
Le président de la Lorraine demande de la patience et appelle au rendez-vous "d'ici octobre" lorsque les débats parlementaires seront refermés sur le sujet de la réforme territoriale. "Aujourd’hui deux propositions de carte, ayant pour objectif de fusionner les Conseils Régionaux, sont sur la table, celle du gouvernement (Alsace-Lorraine) et celle du groupe PS (Alsace, Champagne Ardenne – Lorraine).
Le débat parlementaire va s’engager à l’Assemblée et se poursuivra au Sénat" rappelle M. Masseret. "Ce n’est qu’à l’issue de ce débat, probablement à la fin octobre, que l’on saura ce qu’il en ressortira et que des analyses pourront être faites" assure-t-il, ne commentant pas la prise de position des députés PS.
"L’important dans le cadre de cette réforme est que les citoyens en soient les grands gagnants et en retirent les bénéfices par une clarification des rôles des collectivités" rappelle Jean-Pierre Masseret.