Coup de force des gendarmes à Rombas et Amnéville : ce que l’on sait

Metz - 25/02/2015 19h26 - mis à jour le 25/02/2015 19h31

LORACTU.fr La Rédaction

Coup de force des gendarmes à Rombas et Amnéville : ce que l’on sait

Une vaste opération de gendarmerie s’est déroulée sur les communes de Rombas et d’Amnéville (Moselle) ce mercredi matin. Un coup de force qui s’est opéré dans le cadre d’une enquête pour vol de métaux.

150 gendarmes et trois hélicoptères

Près de 150 gendarmes ont été mobilisés pour bloquer le périmètre du site, situé à cheval entre plusieurs communes dont Amnéville, et mener les perquisitions, qui se sont révélées très "positives", a confié une source, confirmant des informations du Républicain Lorrain. Selon nos informations, trois hélicoptères de la gendarmerie étaient également mobilisés sur place.

Les accès routiers à cet ancien site sidérurgique d’ArcelorMittal étaient bloqués une partie de la matinée, selon plusieurs témoins. La route de l’usine, accès principal au site avait été coupé toute la matinée et une partie de la journée, selon plusieurs témoins. L’opération a débuté vers 7H30.

Vingt-trois roms interpellés et placés en garde-à-vue

Vingt-trois personnes soupçonnées de faire partie d'un vaste trafic de vols de métaux ont été interpellées mercredi par la gendarmerie dans un campement rom installé sur une friche sidérurgique en Moselle, a-t-on appris de sources proches du dossier. Le campement de fortune était occupé par de nombreuses familles roms depuis au moins deux ans, selon nos informations.

Des centaines de milliers d’euros de préjudice

Plusieurs tonnes de métaux avaient été dérobées ces dernières semaines au préjudice de la SNCF et d'autres entreprises dans la région. Le procureur de la République de Metz, Christian Mercuri, a prévu d'apporter des précisions sur l'opération et le résultat des perquisitions lors d'une conférence de presse jeudi en fin de matinée.

(Avec AFP)

1 Commentaire

Victor U. - il y a 2 mois

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C'est l'éternel recommencement ! Et voilà des décennies que ça dure, sans que le problème de fond soit réglé une bonne fois pour toute. Il serait temps qu'au niveau européen, une solution soit trouvée, afin qu'il soit mis un terme à l'errance de ces personnes, et que des conditions de vie acceptables leur soient offertes, dans leur pays d'origine. La montée de l'extrême droite n'est pas étrangère à cet état de fait. Quant aux politiques de tous bords, ils feignent d'ignorer les causes profondes qui amènent l'électeur à se radicaliser. Répondre