VIDEOS. Moselle : spectaculaire coup de force des gendarmes, 23 roms interpellés

Faits Divers

150 gendarmes et un hélicoptère

Près de 150 gendarmes ont été mobilisés pour bloquer le périmètre du site, situé à cheval entre plusieurs communes dont Amnéville, et mener les perquisitions, qui se sont révélées très "positives", a confié une source. Selon nos informations, un hélicoptère de la gendarmerie était également mobilisé sur place.

Les accès routiers à cet ancien site sidérurgique d’ArcelorMittal étaient bloqués une partie de la matinée, selon plusieurs témoins. La route de l’usine, accès principal au site avait été coupé toute la matinée et une partie de la journée, selon plusieurs témoins. L’opération a débuté vers 7H30.

❗#Moselle 170 gendarmes déployés pour interpeller 1 groupe criminel international spécialisé dans les vols de métaux https://t.co/KhhcebiMr5

— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 26 Février 2015

Vingt-trois personnes soupçonnées de faire partie d'un vaste trafic de vols de métaux ont été interpellées mercredi par la gendarmerie dans un campement rom installé sur une friche sidérurgique en Moselle, a-t-on appris de sources proches du dossier. Le campement de fortune était occupé par de nombreuses familles roms depuis au moins deux ans, selon nos informations.

Des millions d’euros de préjudice

Plusieurs tonnes de métaux avaient été dérobées ces dernières semaines au préjudice de la SNCF et d'autres entreprises dans la région. Le procureur de la République de Metz, Christian Mercuri, a prévu d'apporter des précisions sur l'opération et le résultat des perquisitions lors d'une conférence de presse jeudi en fin de matinée.

Selon la gendarmerie, «des millions d’euros de préjudice» sont à déplorer. Des tests ADN ont été demandés pour confondre les suspects interpellés et toujours placés en garde-à-vue ce jeudi. Au total, 13 tonnes de métaux ont été perquisitionnés dans des bâtiments désaffectés de cet ancien terrain industriel squatté par les roms.

"Ils (les gendarmes) nous ont frappé"

Selon un reportage de France 3, plusieurs femmes roms assurent que les gendarmes ont été violentes avec elles durant l’intervention. Des affirmations que réfutent plusieurs sources proches de l’enquête, affirmant que les interpellations se sont passées «sans violences». Selon une association locale, il aurait au moins 90 personnes dont des hommes, des femmes et des enfants squattent ces bâtiments abandonnés. 

(Avec AFP)