Collégien tué par balle: 150 armes découvertes chez le père de l’enfant qui a tiré

Faits Divers

Une perquisition en cours au domicile du collégien de 13 ans soupçonné d'avoir tué par balle l'un de ses camarades de 12 ans. PHOTO : Philippe Vogel ‏(@Philouvogel)/ TWITTER

Lundi soir, un collégien de 12 ans est découvert inanimé et blessé mortellement à la tête par balle, dans un car scolaire à proximité du collège des Trois pays à Hégenheim (Haut-Rhin), près des frontières suisse et allemande.

Rapidement, un vaste de dispositif de sécurité est mis en place autour du collège et du bus alors que les enfants et le personnel enseignant sont confinés dans l’établissement. Plus tard, une arme de poing est retrouvée sur un collégien de 13 ans.

Le jeune garçon présent dans le bus au moment des faits a été placé en garde-à-vue par les gendarmes une heure après le drame. A ce stade de l’enquête, les gendarmes n’ont pas encore déterminé les circonstances de ce tir mortel. Ni sur le plan technique, ni sur les raisons du drame. Si la presse locale a évoqué un différend entre els deux enfants, le parquet de Mulhouse chargé de l’affaire n’avance aucune piste. Dominique Alzéari,, procureur de la république, avait indiqué lundi soir n'avoir "aucun élément" permettant de privilégier s'il s'agissait d'un acte volontaire, involontaire, ou d'un accident.

Mystère sur les circonstances du drame

Au domicile du père du collégien soupçonné d’avoir tiré, environ 150 armes ont été découvertes. Ce sont des armes de chasse mais aussi de tir sportif. Il n’ay aurait pas d’armes lourdes, selon une source proche de l’enquête.

Les faits se sont déroulés lundi peu après 16H alors que 35 collégiens quittaient leur établissement scolaire en car. Les gendarmes et les secours ont d’abord été appelé pour un «jet de pétards dans un bus scolaire» ayant entraîné des blessures sur un enfant. Les enquêteurs ont rapidement constaté une blessure par balle.

L’enquête se poursuit, tant pour comprendre les circonstances du drame, tant pour savoir si le père du collégien soupçonné détenait cet arsenal d’armes à son domicile de manière légale.