Le salarié de la centrale nucléaire disparaît sans laisser de traces
Un salarié d’une centrale nucléaire originaire de Meurthe-et-Moselle est porté disparu depuis plusieurs jours dans le département de l’Aube. La piste de la fuite à cause de la dépression est envisagée.
Disparition inquiétante. L’homme, né le 9 août 1971 à Tours, demeurant à Jouaville (Meurthe-et-Moselle) et mesurant 1,90 mètre, travaillait dans le Nogentais avec son entreprise STMI (groupe Areva), sur le site de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, dans le cadre de l’arrêt de tranche. Sur place, c’est dans un gîte de Rigny-la-Nonneuse que logeait le prestataire lorrain.
D’après les premiers éléments de l’enquête, l’homme qui se disait épuisé de travailler loin de chez lui aurait pu prendre le large et quitter son quotidien. La piste du suicide n’esy pas écartée d’où l’appel lancé par sa famille sur les réseaux sociaux. Le 27 avril dernier, Thomas a quitté son domicile du nord de la Meurthe-et-Moselle en y laissant son épouse et sa fille de 15 ans. Le même jour, il a indiqué à ses collègues de travail par message qu’il voulait arrêter ce poste et partir. Le lendemain, il ne s’est pas présenté à son poste à la centrale nucléaire située à la frontière de la Seine-et-Marne en grande banlieue parisienne et l’Aube en Champagne-Ardenne.
Il voulait "prendre le large"
Le porté disparu circule à bord d’une Renault Clio break gris clair immatriculée DE-660-PS, et les investigations mettent en avant le fait que le véhicule aurait été aperçu à Villiers-Saint-Georges (Seine-et-Marne).
Toute personne qui a des informations sur sa disparition ou qui aperçoit cet homme est invitée à composer le 17, ou à appeler la compagnie de gendarmerie de Nogent-sur-Seine au 03 25 39 69 22.
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