Emmanuel Macron attendu de pied ferme à l’usine Saint-Gobain de Pont-à-Mousson
Le ministre de l’Economie est attendu mardi à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) par les ouvriers et syndicalistes de l’usine Saint-Gobain. En Alsace aujourd’hui, le ministre le plus populaire du gouvernement qui a lancé son parti politique occupe de plus en plus le terrain.
Emmanuel Macron effectuera bien un déplacement mardi à Pont-à-Mousson, a-t-on appris lundi du cabinet du ministre de l’Economie. Le plus populaire membre du gouvernement qui effectue également un déplacement dans le Bas-Rhin aujourd’hui est attendu de pied ferme à l’usine Saint-Gobain de Pont-à-Mousson qui sera prochainement en activité réduite avec une opération de chômage partiel.
Quelque 1 200 salariés du site vont s’arrêter six mois sur décision du groupe à cause d’une baisse de la demande sur le marché mondial. Inquiets pour l’avenir du site, le front syndical est divisé puisque la CGT appelle à la grève et un rassemblement d’interpellation de M. Macron. FO et la CFDT veulent des négociations avec la direction de l’entreprise et rencontrer le ministre mardi pour l’interpeller sur l’avenir du site de Meurthe-et-Moselle.
Outre la visite de l’usine, Emmanuel Macron doit aussi participer à un «Comité stratégique des filières industries extractives et Première transformation» au sein du site de Saint-Gobain.
- Un carnet de commandes "réduit" -
Le recours au chômage partiel, selon la direction des Ressources Humaines du site situé près de Nancy n’est pas une situation définitive car elle «est liée à l’export, dont les marchés sont très fluctuants, pouvant remettre en cause la mise en place de cette activité partielle». Evoquant «la situation économique et la conjoncture globale difficiles sur les marchés européens et de la grande exportation mondiale», la direction de Saint-Gobain assure qu’il y a une «réduction notable du carnet de commandes de la société a été constatée, entraînant une baisse significative de l’activité de plusieurs sites industriels».
Le site avait déjà connu le chômage partiel en 2013 qui avait cessé grâce à un important contrat avec le Koweït. Cette année, la période de chômage partiel pourrait permettre une économie de 3 millions d’euros pour le site, selon des sources syndicales.
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