Nancy: torturé et humilié par sa femme et son fils, la victime veut qu’ils reviennent
Un homme humilié et torturé par sa femme et son propre fils à Pont-Saint-Vincent (Meurthe-et-Moselle) près de Nancy a assuré dans un entretien dans la presse locale qu’il souhaitait qu’elle revienne à la maison. Mise en examen et écrouée, elle sera prochainement jugée pour ces violences tout comme son fils.
La justice va devoir se prononcer sur le sort d’une femme de 61 ans et de son fils de 30 ans accusés d’avoir humilié et torturé le mari et père âgé de 63 ans mardi à leur domicile de Pont-Saint-Vincent, en Meurthe-et-Moselle. La victime a été torturée par son fils dans le jardin à cause d’un poêle domestique qui ne fonctionnait plus. Motif futile qui cache des relations tendues dans cette famille où les violences durent depuis plusieurs années selon le sexagénaire.
D’après les faits relatés par L’Est Républicain, le fils de 30 ans aurait ordonné à son père de se mettre en slip dans le jardin de la maison familiale mardi. Dans le froid glacial de l’hiver, il a été attaché à un poteau en ciment. Avec une chaussette dans la bouche, Jean* a été contraint de subir les violences sans pouvoir crier. Le trentenaire a ensuite posé des morceaux de bois brûlant sur le corps de son père. Un voisin alerte par cette scène hallucinante a alerté les autorités.
L’épouse du sexagénaire quant à elle est accusée d’humiliations physiques et psychologiques depuis plusieurs années: coups, insultes, obligations d’aller dans le coin, de se tenir à genoux. Jean a dû subir pendant de longs moments de terribles châtiments à l’intérieur du foyer familial. La victime a également expliqué durant son audition devant les enquêteurs que la scène du jardin s’est déroulée «trois fois» selon le quotidien régional.
Les deux bourreaux ont été mis en examen et placés en détention provisoire tandis que le parquet a ouvert une information judiciaire pour élargir l’enquête aux faits passés survenus avant ceux de cette semaine. Selon un expert psychiatrique, la victime souffrirait d’un syndrome de Stockholm en s’attachant à ses bourreaux.
- "Je veux qu’elle revienne" -
Dans une interview accordée à ce même journal, publiée mercredi 1er février, la victime Jean* se confie et assure qu’il veut que sa femme – qui est actuellement incarcérée – revienne vivre avec lui. «Il m’a ordonné de me mettre en slip, il m’a mis sur un tabouret, m’a attaché avec une sangle, il m’a mis un peu d’eau sur la figure puis m’a attaché à un poteau en ciment. Il était comme fou» a assuré la victime dans cet entretien.
Il poursuit, «c’est la troisième fois» que ces faits se déroulent puisque cela s’est déjà déroulé en juin et en octobre dernier. «Ma femme m’engueule pour des conneries alors (…) oui elle me bat» affirme Jean. «Elle me met des claques, elle me met au coin ou sur les genoux (…)» poursuit la victime. «J’ai été violé quand j’étais jeune» a dit la victime qui revient aussi sur le suicide du couple du fils qui s’est pendu dans ce même jardin.
«Je suis prêt à lui pardonner (…) je lui demande de revenir à la maison, qu’on reparte de zéro, si elle veut bien» assure-t-il, assurant également être prêt à pardonner son fils qui l’a humilié à plusieurs reprises.
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