Un maire de Meurthe-et-Moselle interdit aux camions d'entrer dans sa ville

Thionville - 12/01/2016 16h19 - mis à jour le 12/01/2016 19h56
LORACTU.fr La Rédaction
Un maire de Meurthe-et-Moselle interdit aux camions d'entrer dans sa ville
Economie
La route départementale qui relie Longlaville (Meurthe-et-Moselle) au Luxembourg. PHOTO: GOOGLE STREET VIEW

En octobre 2014 la ville de Longlaville (Meurthe-et-Moselle) dépose un arrêté visant à interdire les routes de sa commune aux poids lourds.

L'arrêté avait provoqué une polémique lors de sa mise en application. La commune de Longlaville (Meurthe-et-Moselle) en octobre 2014, fait rentrer en vigueur un arrêté municipal interdisant aux poids lourd de plus de 3,5 tonnes d'accéder aux axes de la ville. La raison ? Le ballet incessant de nombreux poids lourds empruntant notamment l'avenue du Luxembourg en direction de Rodange (Luxembourg) afin de se ravitailler en essence. Et occasionnant dans le même temps un trafic très dense, des nuisances sonores et une détérioration du bitume.

Dans la commune meurthe-et-mosellane un an après, l'arrêté semble fonctionner, même s'il a mis quelques temps avant de réellement appliquer des sanctions. En effet les premiers procès verbaux ont été rédigés en février 2015. Mais "l'arrêté camion", comme l'appelle son instigateur Jean-Marc Duriez maire de Longlaville, semble véritablement avoir un effet sur la circulation. Le taux de 60% de camions en moins est avancé par l'élu d'après un rapport qu'il a obtenu auprès de la Direction Départementale des Territoires. Le message entre chauffeurs y est certainement pour quelque chose également.

Un trafic plus fluide depuis l'arrêté

Mais il reste encore du chemin à faire pour la municipalité et pour un grands nombre d'habitants de la commune, l'arrêté reste insuffisant, il y a encore beaucoup de circulation en direction des stations services de Rodange. D'autant qu'une étude provenant de l'Agence d'urbanisme et de développement durable Lorraine Nord assure que "le trafic frontalier va encore augmenter" prévoyant "10 000 frontaliers" de plus "dans le Nord lorrain" dans les dix années à venir.

De son côté, le Luxembourg étudie toujours les moyens de régler le cas Rodange en cherchant des solutions. Après les diverses tensions et l'incompréhension de cet arrêté; le Grand duché "comprend finalement la démarche" explique l'élu au Républicain Lorrain en ajoutant qu'"il fallait que quelqu'un débraye" pour faire bouger les choses.

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