Vosges: le loup fait de nouvelles victimes et dévore brebis et agneaux
Le loup a de nouveau attaqué un troupeau dans la plaine des Vosges tandis qu’une réunion se tient cette après-midi avec le préfet de Meurthe-et-Moselle, département également touché par des attaques. Les éleveurs demandent de l’aide à l’Etat alors une pétition de défense de l’animal fait un tabac.
Une nouvelle attaque d’un troupeau de brebis et d’agneaux s’est déroulée dans la nuit de mercredi à jeudi à Soncourt (Vosges), selon l’éleveur qui affirme avoir dû subir six attaques depuis la fin janvier. Le loup est fortement soupçonné. Cette fois, deux brebis et un agneau sont morts égorgés et dévorés. L’éleveur vosgien fait le compte : 18 brebis tuées et deux autres ovins blessés. Selon lui, les attaques vont encore continuer si les autorités ne font rien.
Le préfet de Meurthe-et-Moselle, où le loup attaque aussi notamment au sud de Toul, organise une réunion ce vendredi après-midi avec les éleveurs et les institutions en charge du dossier loup. Le département a récemment autorisé le tir d’effarouchement, un tir qui permet d’effrayer l’animal mais il est impossible de le tuer – le prédateur étant protégé par la convention de Berne. Le préfet pourrait faire une annonce concrète élargissant les tirs et permettre aux éleveurs de faire usage du tir de défense.
- Une pétition pour défendre le loup -
Le tir de défense avec une arme à canon lisse (faiblement létal) permettrait d’effrayer le loup. Si les attaques se répètent, l'éleveur peut être autorisé à recourir au tir de défense avec une arme à canon rayé (catégorie C - D1). L'éleveur bénéficiaire de l'autorisation préfectorale peut déléguer les tirs de défense à d'autres personnes titulaires d'un permis de chasser valable et nommément désignées dans l'arrêté. Les tirs peuvent avoir lieu de jour comme de nuit.
Toutefois, certains éleveurs voudraient que l’Etat aille plus loin et autorise le tir de prélèvement permettant de tuer le loup. Dans les Vosges, un éleveur exaspéré a prévenu qu’il pourrait se faire justice lui-même et tuer le prédateur.
Une pétition défendant l’animal a été lancée sur internet par une jeune femme originaire de Meurthe-et-Moselle et amoureuse du loup. Elle devrait bientôt atteindre les 50 000 signatures et être remise à la sous-préfecture de Remiremont pour que l’Etat ne prenne pas de dispositions anti-loups.
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