Kidnappé et violé à la sortie du collège, un appel à témoins lancé
Un collégien a été kidnappé à la sortie du collège puis violé à Charleville-Maizières (Ardennes) dans l’est de la France. Un appel à témoins a été lancé par la police chargée de l’enquête.
Une mère de famille s'est rendue à la police, vendredi soir, pour dénoncer des faits de viols commis sur son fils, âgé de 11 ans. Ce dernier, choqué et hébété, a été recueilli par des habitants d'une rue de Charleville-Mézières avant d'être remis à ses parents. La police a débuté des investigations en toute discrétion avant de lancer un appel à témoins et de renforcer les patrouilles dans le secteur de l’établissement scolaire.
Vers 15H30 vendredi, un homme se présente à la sortie du collège. Le jeune garçon âgé de 11 ans est menacé avec un cutter, contraint de suivre son agresseur à pieds. Dans un coin isolé, il va d’abord agresser sexuellement sa victime avant de la violer. Le petit a été secouru par des riverains sans toutefois connaître le contexte de l’agression dont a été victime le collégien. C’est à sa mère qu’il se confie vendredi soir. Elle décide très rapidement de se rendre au commissariat de police pour déposer plainte.
Un jeune homme de type européen, mince et plutôt petit
«Le suspect est un homme de type européen, âgé de 18 à 28 ans, parlant un français sans accent, de corpulence mince et mesurant entre 1m70 et 1m75», a indiqué Laurent de Caigny, procureur de Charleville-Mézières lors d’une conférence de presse.
Toute personne ayant pu apercevoir ou croiser cet individu entre 15 et 16 heures le vendredi 25 septembre, le jour des faits, à proximité du square de la rue Ferroul, situé entre le cimetière de la Ronde couture et le gymnase des Capucines est priée de contacter la police judiciaire au 03 26 61 46 77».
Les expertises médicales ont bien montré que la petite victime a été violée. Selon le Procureur de la République cité dans la presse locale, le mode opératoire utilisé par le violeur est unique dans le secteur et «très particulier». Deux suspects ont été arrêtés et placés en garde-à-vue mardi matin avant d’être relâchés et mis hors de cause. D’importants moyens d’enquête et de terrain sont déployés pour retrouver le suspect. Les autorités des régions voisines, de Lorraine (le département de la Meuse est situé à quelques kilomètres) ou d’Ile-de-France sont également attentives sur les routes et dans les transports publics. La police belge est aussi intégrée à la coopération, la frontière se situant non loin de la ville où se sont déroulés les faits.
0 Commentaire