Macron assure qu'il "n'est pas soumis aux banques" contrairement à ce que dit Le Pen

France - 02/05/2017 13h23
Lu 12 511 fois -   LORACTU.fr La Rédaction
Macron assure qu'il "n'est pas soumis aux banques" contrairement à ce que dit Le Pen
Politique
(PHOTO: CAPTURE BFMTV)

Emmanuel Macron a affirmé mardi matin qu'il avait des idées sur le nom de son futur Premier ministre s'il est élu le 7 mai. «Je ne suis pas soumis aux banques. Si j'étais soumis aux banques j'aurais continué à travailler pour elles», a également déclaré M. Macron sur RMC et BFMTV. 

«Je ne suis pas soumis aux banques. Si j'étais soumis aux banques j'aurais continué à travailler pour elles», a déclaré M. Macron sur RMC et BFMTV. «Si j'étais soumis aux banques, je n'aurais pas en tant que ministre porté une loi qui a cassé le monopole bancaire en permettant le prêt entre entreprises, en permettant de développer d'autres formes de financement de l'économie, hors des banques», a argumenté le candidat qui a été associé-gérant à la banque Rothschild puis secrétaire général adjoint de François Hollande à l'Élysée.

«Si j'étais soumis aux banques, je n'aurais pas constamment comme ministre essayé de développer tout ce qui permet de financer les PME ou les TPE qui en ont tant besoin. Si j'étais soumis aux banques je ne porterais pas un projet qui est aussi celui des classes moyennes et des classes populaires», a énuméré M. Macron. «Donc ces insultes à tout va, qui de l'extrême droite à l'extrême gauche m'ont sali depuis des mois, je les regarderai droit dans les yeux en disant que je n'ai aucune leçon à recevoir d'eux», a conclu le candidat d'En marche!

nterrogé sur sa stratégie dans le débat qui doit l'opposer à Marine Le Pen mercredi soir, Emmanuel Macron a promis qu'il irait «au fond des choses». «Je ne serai pas dans l'invective, le raccourci.» Et d'enchaîner : «Je vais détailler mon projet. Sur le pouvoir d'achat, l'Europe, la dette, les impôts. Il faut répondre aux colères des Français et leur expliquer ce qu'on veut faire.» Les points forts de Marine Le Pen? «Elle est déterminée, elle porte avec beaucoup de conviction un projet que je combats. Je dois lui reconnaître ça», admet le candidat d'En marche!

Pourquoi ne pas avoir refusé de débattre avec elle, comme Jacques Chirac l'avait fait en 2002 ? «Ne pas débattre, même avec son ennemi, est une erreur», a répondu Emmanuel Macron. Marine Le Pen, «elle est là. On doit regarder le pays en face. Je veux convaincre nos concitoyens que son projet est dangereux. Je veux montrer que ses idées sont de fausses solutions. Ce qui m'indigne, c'est qu'elle joue avec la colère des gens. (...) Ce qui m'indigne, c'est que le Front national se nourrit de cette colère, sans apporter de solutions. Madame Le Pen va sur le parking de Whirlpool pour faire trois selfies, elle reste 10 minutes et s'en va. Elle n'a apporté aucune réponse aux salariés», a-t-il accusé.

- Dans le débat face à Marine Le Pen, "je ne serai pas dans l'invective" -

Emmanuel Macron serait entre les mains de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF). C'est ce que répète à l'envi Marine Le Pen depuis plusieurs semaines pour décrédibiliser son adversaire. Elle le disait récemment sur TF1 : «Aujourd'hui, nous sommes confrontés à des candidats qui nous expliquent qu'il n'y a pas de culture française, qui sont entre les mains des communautaristes, notamment des plus dangereux, comme l'UOIF, une organisation dont j'appelle à la dissolution», avait alors lancé la présidente du Front national. 

Souhaitant mettre un terme à cette polémique, le candidat d'En marche! a affirmé qu'il n'avait «jamais rencontré les dirigeants de l'UOIF». «Je ne les fréquente pas», a-t-il ajouté. Il a en même temps soutenu qu'il démantèlerait toutes les associations qui ne respecteraient pas les valeurs de la République. «Il faut être intraitable.» «Mais si l'UOIF respecte les lois de la République, je n'ai pas à l'interdire.»

La candidate du Front national a récemment plaidé pour la création d'un «ordre des journalistes». «Je n'avais pas vu ça depuis l'Italie des années 1930», a-t-il lancé, tout en se disant inquiet. «J'ai entendu des dirigeants de premier plan du FN vouloir revenir sur l'IVG». «Je pense que le projet de Marine Le Pen fragilise le contenu démocratique de notre pays», enchaîne-t-il. «Je me bats avec la plus grande force contre ses pratiques, ses obscénités.» Pour autant, le candidat d'En marche! dit ne pas vouloir «faire la morale aux Français», et préfère «éclairer les esprits». 

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