Le tourisme pèse plus de 80 000 emplois dans la nouvelle région Grand-Est

Metz - 06/07/2016 10h43 - mis à jour le 06/07/2016 11h43

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Le tourisme pèse plus de 80 000 emplois dans la nouvelle région Grand-Est

L’activité touristique pèse plus de 80 000 emplois dans la nouvelle région Grand-Est (Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine) surtout boostée par l’Alsace qui pèse plus de la moitié des nuits d’hôtel consommées dans la région. Le site payant le plus visité est aussi en Alsace.

Merci l’Alsace. A l’échelle de la nouvelle région Grand-Est née le 1er janvier, l’activité touristique pèse 82 000 emplois dont 42,7% en Alsace, 36,6% en Lorraine et 20,7% en Champagne-Ardenne. Les emplois liés directement à la présence de touristes dans la nouvelle région représentent près de 60 000 emplois dont une grande partie (près de 45%) est représentée en Alsace. L’hôtellerie représente 69% des hébergements dans le Grand-Est loin devant les hébergements collectifs (18%) et les campings (13%). Locomotive de l’hébergement, l’hôtellerie est surtout représentée par des établissements alsaciens. 50% des 13,4 millions de nuitées de la grande région, 50% sont consommées en Alsace. 28% en Lorraine et 22% en Champagne-Ardenne.

La Lorraine tire surtout son épingle du jeu grâce aux hébergements collectifs (53%) devant l’Alsace (38%) et la Champagne-Ardenne (9%). L’hôtellerie de plein-air de type campings pèse autant en Alsace (38%) qu’en Lorraine (37%) et moins en Champagne-Ardenne (25%).

Le tourisme au total représente 6,1 milliards d’euros de retombées économiques dans le Grand-Est (2,5 milliards pour l’Alsace, 2,1 milliards pour la Lorraine et 1,5 milliards pour la Champagne-Ardenne), selon des chiffres de l’INSEE de décembre 2015 communiqués par l’Observatoire régional du Tourisme des trois comités régionaux du tourisme appelés à prochainement fusionner. Ces retombées économiques mesurent les transports par longue distance, les dépenses dans les agences de voyages, la valeur locative des résidences secondaires…

- La Moselle très représentée dans le top 10 -

Dans le top 5 des sites payants les plus fréquentés dans le Grand-Est, on trouve en première position avec plus de 730 000 entrées les bateaux-promenades qui traversent Strasbourg puis le zoo d’Amnéville proche des 700 000 entrées, le parc d’attractions Nigloland en Champagne-Ardenne avec 550 000 entrées, le château du Haut de Koenigsbourg (520 000 entrées) et Thermapolis à Amnéville proche des 400 000 entrées. Dans le top 10 de Lorraine, la Moselle est très bien représentée avec le zoo d’Amnéville véritable locomotive qui fête cette année ses 30 ans d’existence, Thermapolis, le parc d’attractions Walygator, le Centre-Pompidou Metz, le parc animalier de Sainte-Croix, la Villa Pompéi ou encore le Snowhall. Les Vosges peuvent compter sur le parc Fraispertuis-City (260 000 entrées) et la Meuse sur ses deux sites de mémoire : l’Ossuaire et le Fort de Douaumont. La Meurthe-et-Moselle est absente du classement des dix sites touristiques payants les plus visités. La célèbre Place Stanislas, qui apparaît comme seule grande locomotive du département, évidemment gratuite ne peut pas être comptabilisée.

En Champagne-Ardenne, outre les grands huit de Nigloland, trois maisons de champagne apparaissent dans le top 10 ainsi que le mémorial Charles-de-Gaulle. En Alsace, la cathédrale de Strasbourg – gratuite – n’est pas comptée seule sa plateforme qui est en accès payante est cinquième avec 200 000 entrées. Mulhouse est bien représentée avec son parc zoologique et sa cité de l’Automobile.